Dimanche 1 novembre

Dimanche 1 novembre 2020

(19 octobre dans l’ancien calendrier.)

Mémoire des saints Cosme et Damien selon le calendrier grégorien.

 

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’épître de saint Paul aux Galates (du jour selon les calendriers grégorien et julien : Gal 2, 16-20) :

Frères, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là ! Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur, car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Однако же, узнав, что человек оправдывается не делами закона, а только верою в Иисуса Христа, и мы уверовали во Христа Иисуса, чтобы оправдаться верою во Христа, а не делами закона; ибо делами закона не оправдается никакая плоть. Если же, ища оправдания во Христе, мы и сами оказались грешниками, то неужели Христос есть служитель греха? Никак. Ибо если я снова созидаю, что разрушил, то сам себя делаю преступником. Законом я умер для закона, чтобы жить для Бога. Я сораспялся Христу, и уже не я живу, но живет во мне Христос. А что ныне живу во плоти, то живу верою в Сына Божия, возлюбившего меня и предавшего Себя за меня.

Lecture de l’épître de saint Paul aux Corinthiens (pour saints Cosme et Damien : 1 Co 12,27 – 13,8).

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Lecture de l’Évangile selon saint Luc (du jour selon le calendrier grégorien : Luc 16,19-31)

Lazarus and the rich man, Sunday of Luke 16:19-31 | OrthodoxWordEn ce temps-là, le Seigneur dit la parabole suivante. Un homme riche s’habillait de pourpre et de lin fin, et faisait chaque jour des festins somptueux. Et un pauvre nommé Lazare gisait près de son portail, tout couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche, mais c’étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies. Or le pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut également et fut enseveli. Dans le séjour des morts, en proie aux tourments, le riche leva les yeux et vit de loin Abraham, et dans le sein d’Abraham, Lazare. Alors il s’écria : « Père Abraham, miséricorde ! Envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car dans ces flammes je souffre cruellement. » Abraham lui répondit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare ses maux ; maintenant donc il trouve ici consolation, et c’est ton tour de souffrir. D’ailleurs entre vous et nous s’est ouvert un abîme profond ; et ceux qui le voudraient ne peuvent passer d’ici vers vous, pas plus que ceux qui voudraient passer de là jusqu’à nous ». Le riche dit alors : « Père, je t’en prie, envoie Lazare dans la maison de mon père. J’ai cinq frères : qu’il leur fasse la leçon, pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments ». Et Abraham de lui répondre : « Ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent ! » Mais le riche reprit : « Non, Père Abraham, mais si quelqu’un de chez les morts va les trouver, ils se repentiront ». Mais Abraham lui dit : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne croiront pas davantage quelqu’un qui ressusciterait d’entre les morts ! »

Некоторый человек был богат, одевался в порфиру и виссон и каждый день пиршествовал блистательно. Был также некоторый нищий, именем Лазарь, который лежал у ворот его в струпьях и желал напитаться крошками, падающими со стола богача, и псы, приходя, лизали струпья его. Умер нищий и отнесен был Ангелами на лоно Авраамово. Умер и богач, и похоронили его. И в аде, будучи в муках, он поднял глаза свои, увидел вдали Авраама и Лазаря на лоне его и, возопив, сказал: отче Аврааме! умилосердись надо мною и пошли Лазаря, чтобы омочил конец перста своего в воде и прохладил язык мой, ибо я мучаюсь в пламени сем. Но Авраам сказал: чадо! вспомни, что ты получил уже доброе твое в жизни твоей, а Лазарь – злое; ныне же он здесь утешается, а ты страдаешь; и сверх всего того между нами и вами утверждена великая пропасть, так что хотящие перейти отсюда к вам не могут, также и оттуда к нам не переходят. Тогда сказал он: так прошу тебя, отче, пошли его в дом отца моего, ибо у меня пять братьев; пусть он засвидетельствует им, чтобы и они не пришли в это место мучения. Авраам сказал ему: у них есть Моисей и пророки; пусть слушают их. Он же сказал: нет, отче Аврааме, но если кто из мертвых придет к ним, покаются. Тогда Авраам сказал ему: если Моисея и пророков не слушают, то если бы кто и из мертвых воскрес, не поверят.

Lecture de l’Évangile selon saint Luc (du jour selon le calendrier julien : Luc 8,5-15).

Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (pour saints Cosme et Damien : Mt 10,1,5-8).

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Paroles des Pères

Si le récit du riche et du pauvre Lazare se présente en termes assez matérialistes, dit Macrine, il est parsemé de multiples invitations incitant l’auditeur exigeant à une interprétation plus subtile. En effet, en séparant le bien du mal par un grand abîme, en montrant l’affligé réclamer une goutte d’eau au bout d’un doigt, en donnant au malchanceux de cette vie le sein du patriarche pour y reposer, alors qu’auparavant on les disait tous deux morts et enterrés, le texte éloigne grandement du sens premier celui qui ne suit pas de manière stupide. Quels yeux en effet le riche lève-t-il dans le séjour des morts, ayant laissé ses yeux de chair au tombeau ? Quelle flamme l’incorporel peut-il sentir ? Quelle langue désire-t-il rafraîchir d’une goutte, si celle de la chair est absente ? […]

– Mais que seront alors le feu, ou l’abîme, ou le reste, dis-je, s’il ne faut pas les comprendre littéralement ? […]

– Selon moi donc, voilà l’abîme : il ne survient pas parce que la terre s’entrouvre, mais c’est le jugement écartelé au cours de cette vie entre des choix contraires, qui le creuse. Car une fois qu’on a opté pour le plaisir de cette vie-ci et qu’on ne guérit pas son imprudence par le repentir, on se ferme dès lors l’accès du pays des biens, creusant soi-même cette contrainte insurmontable, comme un immense gouffre infranchissable.

Voilà aussi pourquoi, me semble-t-il, l’heureuse condition de l’âme dans laquelle le récit fait reposer l’athlète de la patience s’appelle le sein d’Abraham. Car ce patriarche est le tout premier dont on raconte qu’il échangea la jouissance du présent pour l’espérance de l’avenir ; dépouillé de tout ce qui faisait sa vie jusqu’alors, il vécut en terre étrangère, cheminant à travers les vexations du présent vers l’héritage espéré. […]

Mais le passage du riche et du pauvre nous enseigne encore une autre doctrine. Cet homme plein de passions et ami de la chair, réalisant que son malheur est inéluctable, on nous le montre soucieux de ses propres parents restés sur terre. Abraham lui dit que l’existence de ceux qui vivent dans la chair n’est pas négligée par la Providence, mais qu’ils disposent librement de la Loi et des Prophètes comme guides. Mais le riche continue d’insister pour que le message, annoncé par quelque mort revenu à la vie, leur parvienne, miraculeusement convaincant.

– Et quelle est ici cette doctrine, demandai-je ?

– L’âme de Lazare, dit-elle, s’applique au présent, elle ne revient sur aucune des réalités laissées en arrière. Le riche, lui, même après la mort, reste attaché comme par de la glu à la vie charnelle ; il ne l’a pas purement dépouillée, même s’il a cessé de vivre : par le souci, la chair et le sang lui restent présent (ce sont eux, en effet, qui lui font demander que ses parents soient arrachés aux malheurs, il est clair qu’il ne s’est pas encore affranchi de son attachement passionnel à la chair). Tous ces détails, dit-elle, nous font penser que le Seigneur enseigne ceci : il faut le plus possible, par une vie vertueuse, que ceux qui vivent dans la chair s’en écartent, pour ainsi dire, et s’affranchissent de ce lien, afin qu’après la mort nous n’ayons pas besoin d’une autre mort (cf. Ap. 2,11 ; 20,6 et 14) qui purifie des résidus de colle charnelle. Alors, comme si les liens autour de l’âme s’étaient rompus, libre et légère sera sa course au bien, sans l’entrave d’aucune charge corporelle.

Mais si en pensée on est devenu entièrement charnel, absorbant tout mouvement et action de l’âme dans les volontés de la chair (cf. Jn 1,13), même dégagé de la chair on ne se sépare pas des passions. Ceux qui ont longtemps séjourné dans les lieux les plus malodorants, même s’ils en changent pour un air agréable à respirer, ne se purifient pas de l’odeur fétide qui les a imprégnés pendant une période si prolongée.  […]

Toute nature attire ce qui lui est apparenté. Or l’humain a quelque parenté avec Dieu, car il porte en lui des similitudes de l’archétype. L’âme est donc nécessairement attirée vers ce qui est divin et de même souche. Il lui faut donc garder entièrement et absolument pour Dieu ce qui la constitue en propre. Si donc l’âme se trouve légère et sans entraves, si aucun fardeau corporel ne l’écrase, elle s’approche avec plaisir et aisance de ce qui l’attire.

 The Parable of the Rich Man  and LazarusMais si les clous de l’attachement passionnel la fixent dans ses habitudes matérielles, on dirait qu’elle souffre comme ces corps écrasés sous les ruines des catastrophes sismiques. Supposons que les corps ne soient pas seulement oppressés par les décombres, mais encore transpercés de broches ou de pièces de bois qui s’y rencontrent. Voici sans doute ce qu’endureront les corps dans cette situation, quand leurs proches les retireront du cataclysme pour les funérailles : ils vont être tout déchiquetés et mis en pièces et subiront tout ce qu’il y a de plus pénible, lacérés par les décombres et par les clous sous l’effet d’une traction violente. C’est une souffrance semblable, à mon avis, qu’éprouvera l’âme lorsque par amour des hommes, la puissance divine arrachera ce qui lui est propre hors des ruines matérielles et animales. Ce n’est pas par haine ni châtiment de leur vie mauvaise, à mon sens, que Dieu inflige aux pécheurs ses situations pénibles, lui qui réclame et attire à lui tout ce qui est venu à l’existence grâce à lui justement, mais visant plus haut, il attire l’âme à lui qui est source de toute béatitude ; et cet état douloureux affecte nécessairement la personne tiraillée. […]

– Par conséquent, dis-je, à t’entendre ce n’est pas le jugement divin, semble-t-il, qui impose aux pécheurs leur châtiment mais, comme on l’a montré, Dieu n’attire que pour communiquer la béatitude ; dans cette attraction, c’est l’arrachement aux passions qui devient la douleur.

– Saint Grégoire de Nysse, Dialogue sur l’âme et la résurrection avec sa sœur Macrine.

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Chaque fois que l’on fait ce que l’on doit, l’âme se recueille en elle-même, car tout homme aimant Dieu et la vertu jouit d’une sorte d’autarcie de bonheur, sans besoin des circonstances extérieures pour le lui procurer. (…) Ni maux, ni santé, ni richesse avilissante, ni manque de biens périssables, ni blâme, ni louange, ni mort, ni vie, ni présent, ni avenir, ni quelque autre des êtres ou événements ne peuvent corrompre cette philosophie nourrissante et porteuse d’une telle gloire auprès de Dieu. Et comment cela se fait-il ? Cela se produit quand nous confions entièrement à Dieu ce qui nous concerne, en renonçant à chercher ce que Dieu ne nous prescrit pas de chercher, mais au contraire en recherchant avec tout notre zèle tout ce que Dieu nous prescrit. (…)

The First Sunday after Trinity: Lazarus and the Rich Man - Gnostic AmericaEt tout ce à quoi Dieu permet de survenir, rapportons-le Lui avec empressement, que cela dépende ou non de notre libre-arbitre. Ce qui en soi n’est pas nature ni bon ni mauvais, n’est de cette évidence désirable ni souhaitable ni à éviter. Les choses en l’absence desquelles nous pouvons devenir, être ou demeurer bons et vertueux ou au contraire mauvais et dénués de vertu, leur acquisition n’est pas absolument pas et en aucune façon nécessaire. Ni certes leur non-possession pour que nous advienne quelque bien ou mal et que nous le conservions. Puisque aussi bien certains qui n’ont ni puissance, ni richesse, ni santé, ont acquis maints trésors des biens éternels, et que d’autres à l’inverse, nantis de puissance, de richesse et de santé, essuient par leur proprement jugement (γνώμη) la perte de tous les biens divins. Ce dont témoignent Lazare et son riche : l’un, dénué de toute puissance matérielle, richesse, santé, reçoit le repos bienheureux dans le sein d’Abraham ; l’autre, littéralement couvert de biens terrestres, est exclu des biens divins par un abîme et condamné au châtiment par le feu.

– Saint Maxime le Confesseur, « Lettre au serviteur de Dieu, le sieur Georges, le gouvernement loué de tous de la province d’Afrique », in Lettres, I, trad. E. Ponsoye, éd. du Cerf, coll. Sagesses Chrétiennes, Paris, 1998.

Synaxaire de ce dimanche selon le nouveau calendrier

Le ler novembre, mémoire des Saints Anargyres et thaumaturges,COSME et DAMIEN.

Saint Côme et Saint Damien | Art religieux, Saints catholiques, Saint damienSaints Cosme et Damien étaient frères selon la chair et originaires de la province d’Asie (région d’Ephèse). Leur père, un noble païen, embrassa la foi chrétienne quelque temps après leur naissance. Mais sa mort prématurée laissa les deux enfants aux seuls soins de leur pieuse mère, Théodote, qui était chrétienne depuis son enfance et s’appliqua à élever ses deux fils dans la piété et l’imitation de ses vertus. Cosme et Damien furent instruits dans les diverses sciences du temps, mais ils abandonnèrent bientôt ces vaines connaissances pour se livrer à l’art médical et délivrer leurs prochains de toutes maladies et infirmités. De même que les Apôtres envoyés en mission par le Christ (cf. Mat. 10), ils reçurent le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toutes sortes de maladies sans autre remède que leur prière. Ayant reçu gratuitement la grâce du Saint-Esprit, ces nouveaux Apôtres donnaient gratuitement, soignaient sans aucune distinction les riches, comme les pauvres, les étrangers comme leurs proches, sans jamais demander quoi que ce fût en contre-partie. Leur charité était telle, qu’ils prodiguaient aussi leurs bienfaits aux animaux sans raison. Bien que versés dans la science médicale, ils n’utilisaient en guise de remède, de bistouri ou d’emplâtre que le nom vivifiant du Christ, et joignaient la prédication de l’Evangile du Salut à la guérison, si bien qu’en eux c’était le Christ-Médecin lui-même qui poursuivait son oeuvre et guérissait les âmes et les corps. On accourait de tous les horizons vers leur demeure, et chacun y trouvait guérison et réconfort dans la mesure de sa foi.

Saint Damien, le plus jeune des deux frères, s’endormit le premier dans la paix, suivi quelque temps plus tard par son frère Cosme. Par la suite, des multitudes de Chrétiens ne cessèrent d’affluer vers l’église qui avait été construite à l’emplacement de leur tombeau, au lieu-dit Féréman. Leurs précieuses Reliques et leur Icône étaient une source abondante de guérisons pour les malades qu’on y amenait et qu’on laissait séjourner plusieurs jours dans l’église au milieu des prières et des supplications. Personne ne s’en retirait sans avoir obtenu soit la guérison soit la force d’endurer avec patience et espérance la maladie permise par Dieu pour le salut de son âme.

Synaxaire de ce dimanche selon l’ancien calendrier

Le même jour, mémoire du Saint Martyr VARUS.

Saint Varus était descendant d’une pieuse et noble famille. Il servait dans l’armée, en Egypte, sous le règne de Maximien (vers 304). Son courage et sa vertu en avaient fait un favori de l’empereur, mais ces honneurs ne pouvaient l’empêcher de regarder avec admiration et envie le zèle des Saints Martyrs. Il avait coutume d’aller rendre visite dans leur cachot à sept saints ascètes qui se trouvaient enfermés déjà depuis quelque temps pour la foi. Or, comme le jour de leur jugement approchait, l’un d’eux vint à mourir. Varus vit là un signe divin qui lui indiquait le moyen de vaincre sa crainte d’aller seul se livrer aux bourreaux. Il décida de se ranger aux côtés des Martyrs et de se présenter devant le juge à la place du défunt. Lorsqu’il s’avança et révéla son identité, le juge ne put retenir sa surprise. Puis sa fureur se déclencha sans frein lorsque le Saint lui déclara que rien ne pourrait lui faire modifier sa résolution et préférer les plaisirs de ce monde aux délices éternelles promis aux fidèles combattants du Seigneur. Après l’avoir fait suspendre à un chevalet, le juge ordonna qu’on lui rompit les os avec de grossières lanières. Le Saint dirigea alors son regard vers les six autres ascètes qui étaient témoins de ce spectacle, et il leur demanda d’adresser leur prière à Dieu pour qu’il trouve force dans l’épreuve, car «l’esprit est ardent mais la chair est faible» (Mat. 26:41). Aussitôt que les Saints eurent levé leurs mains vers le ciel et adressé leur fervente prière au Seigneur, Varus sentit comme une main qui le soutenait et amortissait les verges et les coups de fouets avant qu’ils ne l’atteignent. L’aigreur des supplices se changea en agrément sous l’effet de la grâce de l’Esprit qui le recouvrait, et c’est désormais avec joie que le Saint endura les sévices. Ce calme et cette assurance eurent pour effet de décupler la rage de ses persécuteurs qui, après l’avoir attaché à terre et lui avoir déchiré les flancs de telle sorte que ses entrailles se répandaient sur le sol, le suspendirent à nouveau sur une potence. Il ne rendit son âme à Dieu que cinq heures après, pendant lesquelles il trouva encore la force d’adresser des encouragement à ses compagnons.