Dimanche 13 septembre

Dimanche 13 septembre 2020.

(31 août dans l’ancien calendrier.)

(Pas d’office à St-Nicolas mais en l’église St-Saturnin, 108 avenue de Lavaur 31500 Toulouse.)

 

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’épître de saint Paul aux Corinthiens (2 Co I, 21 – II,4)

Frères,  Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit. Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe ; non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi. Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse. Car si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui qui est attristé par moi ? J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vôtre à tous. C’est dans une grande affliction, le coeur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour extrême que j’ai pour vous.

Утверждающий же нас с вами во Христе и помазавший нас есть Бог, Который и запечатлел нас и дал залог Духа в сердца наши.Бога призываю во свидетели на душу мою, что, щадя вас, я доселе не приходил в Коринф, не потому, будто мы берем власть над верою вашею; но мы споспешествуем радости вашей: ибо верою вы тверды. Итак я рассудил сам в себе не приходить к вам опять с огорчением. Ибо если я огорчаю вас, то кто обрадует меня, как не тот, кто огорчен мною? Это самое и писал я вам, дабы, придя, не иметь огорчения от тех, о которых мне надлежало радоваться: ибо я во всех вас уверен, что моя радость есть радость и для всех вас. От великой скорби и стесненного сердца я писал вам со многими слезами, не для того, чтобы огорчить вас, но чтобы вы познали любовь, какую я в избытке имею к вам.

Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (XXII, 1-14)

DAILY MASS, GOSPEL AND COMMENTARY: THE PARABLE OF WEDDING FEAST (Mt 22:1–14). - Catholics striving for holinessЕn ce temps-là, Jésus, prenant la parole, parla de nouveau en parabole, et dit : « Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n’en étaient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. »

Иисус, продолжая говорить им притчами, сказал: Царство Небесное подобно человеку царю, который сделал брачный пир для сына своего и послал рабов своих звать званых на брачный пир; и не хотели прийти. Опять послал других рабов, сказав: скажите званым: вот, я приготовил обед мой, тельцы мои и что откормлено, заколото, и всё готово; приходите на брачный пир. Но они, пренебрегши то, пошли, кто на поле свое, а кто на торговлю свою; прочие же, схватив рабов его, оскорбили и убили их. Услышав о сем, царь разгневался, и, послав войска́ свои, истребил убийц оных и сжег город их. Тогда говорит он рабам своим: брачный пир готов, а званые не были достойны; итак пойдите на распутия и всех, кого найдете, зовите на брачный пир. И рабы те, выйдя на дороги, собрали всех, кого только нашли, и злых и добрых; и брачный пир наполнился возлежащими. Царь, войдя посмотреть возлежащих, увидел там человека, одетого не в брачную одежду, и говорит ему: друг! как ты вошел сюда не в брачной одежде? Он же молчал. Тогда сказал царь слугам: связав ему руки и ноги, возьмите его и бросьте во тьму внешнюю; там будет плач и скрежет зубов; ибо много званых, а мало избранных.

 

Paroles des Pères

Vois donc quelle dignité est la tienne ! Dieu lui-même s’est mis en campagne avec ses propres armées, je veux dire ses anges et ses saints esprits, venant lui-même te protéger, afin de te délivrer de la mort. Prends donc confiance, et vois la providence dont tu es l’objet.

Empruntons encore un exemple à la vie présente. Imaginons un roi qui rencontre un homme pauvre et malade et qui n’a pas dégoût de lui, mais guérit ses blessures au moyen de remèdes salutaires. Il le prend dans son palais, le revêt de pourpre, le ceint d’un diadème et l’invite à sa table. C’est ainsi que le Christ, le roi céleste, vient auprès de l’homme malade, le guérit et le fait asseoir à sa table royale, et cela sans violer sa liberté, mais en l’amenant par persuasion à accepter un si haut honneur.

Il est d’ailleurs écrit dans l’Évangile que le Seigneur envoya ses serviteurs pour inviter ceux qui voudraient bien venir, et il leur fit annoncer : « Mon repas est prêt ! » Mais ceux qui avaient été appelés s’excusèrent. L’un dit : « J’ai acheté une paire de bœufs », l’autre : « Je viens de prendre femme ». Tu le vois, celui qui adressait son appel était prêt, mais les appelés se sont dérobés ; ils sont donc responsables de leur sort. Telle est donc la grande dignité des chrétiens. Voici que le Seigneur leur prépare le Royaume, et il les invite à y entrer ; mais eux, ils refusent de venir.

Saint Macaire l’Égyptien, Homélies spirituelles, n° 15, § 30-31 (traduction du P. Placide Deseille, collection Spiritualité orientale n° 40, p. 192

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Y a-t-il rien de plus insensé ? ils sont invités aux noces, et à des noces qu’un roi si puissant fait à son Fils unique, et ils ne daignent point y venir.Quel homme sur la terre ne se tiendrait très-heureux, si un roi lui offrait un pareil honneur ?

Mais d’où vient, me direz-vous, que Jésus-Christ compare à des noces la grâce qu’il est venu apporter au monde ? Il le fait pour nous faire mieux comprendre le soin qu’il a de nous et le désir qu’il a de notre salut. Il le fait pour empêcher que vous ne vous figuriez rien de triste dans cette vocation, et que vous reconnaissiez que tout y est rempli d’une joie céleste et de délices ineffables. C’est pourquoi saint Jean appelait Jésus-Christ « l’Epoux »(Jean, III, 29), comme l’a fait saint Paul ensuite, lorsqu’il dit: « Je vous ai fiancé à un homme». (II Cor. II, 2.) Et ailleurs : « C’est là un grand mystère; mais je dis en Jésus-Christ et en l’Eglise ». (Ephés. V, 32.) […]

Dieu invite ces hommes, non en les surprenant tout d’un coup, mais en les appelant plusieurs siècles auparavant: « Dites aux invités», dit-il, et après : « Allez appeler les invités », ce qui redouble encore leur crime. Vous me demanderez, mes frères, quels sont les serviteurs « qui les ont appelés ». Ce sont les prophètes, c’est saint Jean qui envoyait tout le monde à Jésus-Christ, et qui déclarait hautement que Jésus croîtrait et que lui au contraire diminuerait. Enfin, c’était le Fils de Dieu même qui les avait appelés, et qui leur disait: « Venez, vous tous qui êtes travaillés, et qui êtes chargés, et je vous soulagerai ». (Matth. XI, 27.) Et ailleurs : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ». (Jean, VII, 37.) […]

« Ensuite le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et, ayant aperçu homme qui n’était pas vêtu de la robe nuptiale, il lui dit : Mon ami, comment êtes-tous entré en ce lieu sans avoir la robe nuptiale? et cet homme ne sut que répondre. Alors le roi dit à ses gens : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres extérieures. C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Cette robe nuptiale dont l’Evangile parle ici, représente notre vie et la pureté de nos actions. Dieu nous appelle par sa seule grâce, et la vocation vient de sa pure-bonté, et non point de nos mérites. Mais, afin que celui qui est appelé conserve ses vêtements blancs, il faut qu’il agisse et qu’il travaille. […]

Ecoutez ceci, vous tous qui, invités à nos saints mystères et au festin des noces de l’Agneau, y venez avec des âmes impures et corrompues. Souvenez-vous du lieu où l’on vous a trouvés, quand vous avez été appelés à ces noces. L’Evangile vous rappelle, par les termes « de carrefours et de places publiques », ce que vous étiez lorsqu’on vous a appelés, c’est-à-dire « pauvres, aveugles et boiteux »au dedans de l’âme ; sorte de plaies bien plus dangereuses que la cécité et les autres maux du corps. Ayez du respect pour celui qui vous appelle si charitablement à ses noces. Cessez de porter ces vêtements honteux et horribles à voir. Que chacun travaille à parer son âme d’une robe blanche et sans tache. Ecoutez ceci, hommes et femmes. Nous ne demandons point de vous que vous apportiez ici des draps d’or et une magnificence qui n’est qu’au dehors. Nous vous demandons des habillements intérieurs et spirituels. Tant que vous serez attachés à cet ornement de votre vanité, il sera bien difficile que vous ayez ceux que je vous demande. On ne peut parer en même temps l’âme et le corps. On ne peut en même temps-être esclave de l’argent et obéir à Jésus-Christ comme il le désire. Renonçons donc pour jamais à cette passion si cruelle de l’avarice.

Si quelqu’un voulait orner votre maison de tapisseries rehaussées d’or et d’argent, et qu’il vous laissât cependant tout nu, ou couvert d’habits sales et déchirés, souffririez-vous cette injure? Cependant c’est vous-mêmes qui vous faites cet outrage. Vous ornez magnifiquement votre corps, qui est comme la maison de votre âme, pendant que la maîtresse qui y doit habiter est toute déchirée et toute nue.

– Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu, homélie LXIX.

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Avant-fête de l’Exaltation de la vénérable et vivifiante Croix. Commémoration de la dédicace de l’église de la Résurrection à Jérusalem (335). Saint Corneille le Centurion et ses compagnons : saint Dimitri, son épouse sainte Evanthe et leur fils saint Dimitrien (I°) ; saints Cronide, Léonce et Sérapion, martyrs à Alexandrie (vers 237) ; saints Macrobe, Gordien, Elie, Séleucius, Zotique, Lucien et Valérien, martyrs à Tomis en Scythie mineure (321) ; saint Maurille, évêque d’Angers (vers 435) ; saint Aimé, évêque de Sion en Suisse (690) ; saint Lidoire, évêque de Tours (371) ; saint Emilien, évêque de Valence (IV°) ; saint Nectaire, évêque d’Autun (VI°) ; saint Evance, évêque d’Autun ; saint Colombin, abbé de Lure (vers 680) ; sainte Khétévane, reine de Géorgie, martyre (1624) ; saint Jean de Prislop en Transylvanie (XVI°).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire

LA DÉDICACE DE LA BASILIQUE DE LA RÉSURRECTION À JÉRUSALEM

Comme sainte Hélène venait de découvrir le saint Sépulcre ainsi que les instruments de la Passion [14 sept.], saint Constantin le Grand — qui désirait rendre grâce à Dieu de l’heureuse conclusion du Concile de Nicée — ordonna à l’évêque de Jérusalem, saint Macaire [16 août], d’élever sans retard et aux frais de l’État, sur les lieux de la Rédemption du monde, un édifice qui serait le plus splendide possible. Après avoir isolé le Saint-Sépulcre de la colline dans laquelle il avait été creusé, on orna richement la grotte, qui devait être recouverte, par la suite, d’un édifice en rotonde : l’Anastasis. On construisit ensuite, séparée du Tombeau par un atrium avec portiques et colonnades, une vaste basilique à cinq nefs, nommée le Martyrion, décorée somptueusement de colonnes de marbres, de mosaïques et de plafonds dorés, dans laquelle était conservée la relique de la sainte Croix. Entre l’Anastasis et le Martyrion, au sud-ouest, se dressait le rocher du Golgotha, sur lequel on avait planté une croix que l’on vénérait en accédant à la plate-forme par un escalier à rampe d’argent.

Lorsque, au bout de dix ans de travaux (325-335), l’église fut achevée, l’empereur envoya un représentant au Concile, réuni à Tyr, pour inviter tous les évêques qui s’y trouvaient à se rendre à Jérusalem, afin de procéder à la consécration. La dédicace de la basilique eut lieu à l’occasion du trentième anniversaire du règne de saint Constantin, le 13 septembre 335, au milieu de somptueuses manifestations et de grandes réjouissances populaires. Par la suite, on institua la commémoration annuelle de cet événement dans tout l’Empire, pour remplacer la fête païenne de Jupiter Capitolin. Ce temple élevé à la gloire de la Résurrection du Sauveur était si beau, ce lieu si vénérable, qu’il devint le symbole de la victoire du christianisme et le modèle de toute église. Comme le terme grec pour désigner la consécration d’une église signifie littéralement « renouvellement » (enkainia), les saints Pères ont profité de cette célébration pour célébrer, dans l’office de ce jour, le renouvellement de toute la création sensible, accompli par la résurrection du Christ.

Saints célébrés ce dimanche selon l’ancien calendrier

Déposition de la précieuse ceinture de la Toute-Sainte Mère de Dieu et toujours vierge Marie en l’église de Chalkoprateia à Constantinople (vers 530) ; saint Cyprien, évêque de Carthage, martyr (258) ; saint Optât, évêque d’Auxerre (vers 530) ; saint Ebrégésile, évêque de Meaux (VII°) ; saint Aidan, évêque de Lindisfarne (651) ; sainte Cutheberge, abbesse de Wimburn en Angleterre (vers 725).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire

DÉPOSITION DE LA CEINTURE DE LA TRÈS SAINTE MÈRE DE DIEU.

31 août (ancien calendrier) / 13 septembre (nouveau)

D’après une ancienne tradition ecclésiastique, au moment de quitter ce monde pour rejoindre son Fils et son Dieu, la Très Sainte Mère de Dieu légua ses deux robes à deux pauvres femmes juives qui l’avaient servie. Ces dernières gardèrent précieusement ces reliques, qui furent transmises de génération en génération jusqu’à ce que Galbios et Candide s’emparent de l’une d’elles, au moyen d’une pieuse ruse, sous le règne de Léon Ier, et la déposent dans l’église des Blachernes. La Ceinture de la Mère de Dieu, qui s’était retrouvée, on ne sait comment, dans l’évêché de Zèla, proche d’Amasée dans le Pont, fut transférée à Constantinople sous le règne de Justinien (vers 530), et déposée dans l’église des Chalkoprateia, qui était située non loin de Sainte-Sophie, à l’ouest, dans le quartier des chaudronniers. On y célébrait en ce jour la dédicace de l’église et les deux insignes reliques qu’elle contenait : la sainte Ceinture et les langes de notre Seigneur. De longues années après (vers 888), l’épouse de l’empereur Léon VI le Sage, Zoé, se trouvant gravement malade sous l’instigation d’un esprit malin, fut avertie au cours d’une révélation qu’elle obtiendrait sa guérison par l’imposition de la Ceinture de la Mère de Dieu. L’empereur fit aussitôt briser les scellés de la châsse (soros) qui contenait la relique, et il découvrit avec admiration la sainte Ceinture, aussi neuve et éclatante que si elle avait été tissée la veille. On trouva à côté un document indiquant exactement la date où elle avait été apportée à Constantinople, et comment l’empereur lui-même l’avait déposée dans la châsse qu’il avait scellée de ses propres mains. L’empereur Léon baisa la relique avec vénération et la remit au patriarche. Et dès que le prélat eut déployé la Ceinture sur la tête de l’impératrice, celle-ci fut délivrée de sa maladie. Tous rendirent gloire au Christ Sauveur et à sa Très-Sainte Mère, et la sainte relique fut replacée dans la châsse, après que l’impératrice reconnaissante l’eut rehaussée de fils d’or. On raconte que le tsar de Bulgarie Jean Asen (1187-1196), ayant vaincu l’empereur Isaac II Ange (1190), s’empara de la croix dans laquelle se trouvait un fragment de la sainte Ceinture, et qu’un prêtre avait jetée dans le fleuve pour qu’elle échappe à la profanation. Reprise par les Serbes, la sainte relique fut ensuite offerte par le saint prince Lazare († 1389) [15 juin] au monastère athonite de Vatopédi, où elle se trouve encore vénérée aujourd’hui, dégageant un suave parfum et accomplissant quantité de miracles. Cette Ceinture, qui a serré les chastes entrailles qui portaient le Créateur et qui a été humectée des gouttes du lait dont fut nourri Celui qui est la Vie du monde, demeure pour tous les croyants un gage de salut. Elle les incite à ceindre tous les mouvements de la chair et à imiter la chasteté d’âme et de corps de la Très-Sainte Vierge et Mère, afin d’être jugés dignes de porter, à leur tour en leur cœur, le Christ qui ne cesse de se faire pour nous « petit enfant ».