Dimanche 4 octobre – dimanche après la Croix

Dimanche 4 octobre

(21 septembre selon l’ancien calendrier.)

Dimanche après l’Exaltation de la vénérable et vivifiante Croix selon l’ancien calendrier.

 

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’épître de saint Paul aux Galates (après la Croix selon l’ancien calendrier : Gal2, 16-20) :

Frères, nous savons qu’une personne est reconnue juste devant Dieu uniquement à cause de sa foi en Jésus-Christ et non parce qu’elle accomplit ce qu’ordonne la loi de Moïse. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons cru en Jésus-Christ afin d’être reconnus justes à cause de notre foi au Christ et non pour avoir accompli ce qu’ordonne cette loi. Car personne ne sera reconnu juste devant Dieu pour avoir accompli ce qu’ordonne la Loi. Mais si, alors que nous cherchons à être reconnus justes grâce au Christ, il se trouve que nous sommes pécheurs autant que les non Juifs, cela signifie-t-il que le Christ sert la cause du péché ? Certainement pas ! Si je me mets à reconstruire le système de la loi que j’ai détruit, je refais de moi-même quelqu’un qui désobéit à la loi. Or, en ce qui concerne la Loi, je suis mort, d’une mort provoquée par la Loi elle-même, afin que je puisse vivre pour Dieu. J’ai été mis à mort avec le Christ sur la Croix, de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. La vie humaine qui est la mienne maintenant, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.

Однако же, узнав, что человек оправдывается не делами закона, а только верою в Иисуса Христа, и мы уверовали во Христа Иисуса, чтобы оправдаться верою во Христа, а не делами закона; ибо делами закона не оправдается никакая плоть. Если же, ища оправдания во Христе, мы и сами оказались грешниками, то неужели Христос есть служитель греха? Никак. Ибо если я снова созидаю, что разрушил, то сам себя делаю преступником. Законом я умер для закона, чтобы жить для Бога. Я сораспялся Христу, и уже не я живу, но живет во мне Христос. А что ныне живу во плоти, то живу верою в Сына Божия, возлюбившего меня и предавшего Себя за меня.

Lecture de l’épître de saint Paul aux Corinthiens (2e de Luc selon le nouveau calendrier :  2 Cor 6,16-7,1).

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Lecture de l’Évangile selon saint Marc (après la Croix selon l’ancien calendrier : Mc 8,34-9,1) :

En ce temps-là, Jésus, ayant appelé la foule avec ses disciples, leur dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la Bonne Nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. » Il leur dit encore : « Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Royaume de Dieu venant avec puissance. »

И, подозвав народ с учениками Своими, сказал им: |кто хочет идти за Мною, отвергнись себя, и возьми крест свой, и следуй за Мною. Ибо кто хочет душу свою сберечь, тот потеряет ее, а кто потеряет душу свою ради Меня и Евангелия, тот сбережет ее. Ибо какая польза человеку, если он приобретет весь мир, а душе своей повредит? Или какой выкуп даст человек за душу свою? Ибо кто постыдится Меня и Моих слов в роде сем прелюбодейном и грешном, того постыдится и Сын Человеческий, когда приидет в славе Отца Своего со святыми Ангелами. И сказал им: истинно говорю вам: есть некоторые из стоящих здесь, которые не вкусят смерти, как уже увидят Царствие Божие, пришедшее в силе.

Lecture de l’Évangile selon saint Luc (2e de Luc selon le nouveau calendrier : Lc 6,31-36).

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Paroles des Pères

Seuls avancent sans tomber ceux-là qui, conformément au précepte du Seigneur, se sont complètement reniés eux-mêmes, ont pris en horreur toutes les convoitises du monde, tous ses liens, ses distractions, ses plaisirs, ses occupations, qui ne gardent que le Seigneur seul devant les yeux et désirent accomplir ses commandements. Ainsi, c’est par sa propre volonté que chacun est détourné du Royaume ; cela vient de ce qu’il ne veut pas prendre de la peine et se renier lui-même, et de ce qu’il aime quelque autre chose en même temps que Dieu, garde des ménagements envers certains plaisirs et certaines convoitises de ce siècle, et ne dirige pas tout son amour vers le Seigneur, autant qu’il serait au pouvoir de son libre choix et de sa volonté. (…)

Il arrive à chacun de discerner clairement et de voir que ce qu’il veut faire ne convient pas ; mais, parce qu’on aime la chose et qu’on n’y renonce pas, on est vaincu par elle. Tout d’abord, une lutte et un combat se livrent à l’intérieur, dans le cœur ; on met en balance l’amour de Dieu et l’amour du monde, on les soupèse, on en compare le poids. Puis on va plus loin, et on se demande si l’on va en venir à livrer bataille et à combattre son frère, en se disant en soi-même : « Vais-je parler, ou ne rien dire ? Vais-je répliquer, ou me taire ? » On se souvient bien de Dieu, mais on veut aussi sauvegarder sa propre gloire, et on ne se renie pas soi-même. Si l’amour du monde et son poids viennent à prévaloir, si peu que ce soit, sur la balance du cœur, aussitôt le mot méchant vient aux lèvres. (…) Des actes bons en apparence sont parfois accomplis pour obtenir la gloire et les louanges des hommes ; mais, devant Dieu, ils sont semblables aux injustices, aux vols et aux autres péchés. (…)

Quand un homme porte volontairement les chaînes d’un amour terrestre et charnel, le mal se sert de ce moyen pour le séduire, jusqu’à ce que cet amour devienne un lien, une entrave, un fardeau pesant qui l’enfonce dans le mal et l’y suffoque, qui l’empêche de prendre son essor et d’aller vers Dieu. En effet, tout ce qu’on aime de ce monde fait descendre l’intellect, le maintient au sol et l’empêche de prendre son envol. (…)

En effet, dans ce qu’on aime, on trouve un secours ou un poids qui nous entraîne. Si l’on aime quelque chose du monde, cet amour devient un fardeau et un lien qui entraînent vers le bas et empêchent de s’élever vers Dieu. Aime-t-on au contraire le Seigneur et ses commandements, on trouvera en cela aide et soulagement, et tous les préceptes du Seigneur deviendront alors faciles à observer, pourvu qu’on garde entièrement son amour pour le Seigneur. (…)

Supposons qu’une maison soit dévorée par le feu : celui qui veut avoir la vie sauve, dès qu’il perçoit l’incendie, s’enfuit, nu, abandonnant tout ; son unique souci est de préserver sa vie, et il est sauvé. Mais un autre veut emporter quelques meubles de la maison, ou des vêtements, ou quelque autre chose : il y rentre pour les prendre, et, tandis qu’il les saisit, le feu embrase toute la maison, l’enveloppe alors qu’il est encore à l’intérieur et le consume. Tu vois comment, à cause de l’amour dont il a aimé un objet transitoire, il périt dans le feu par sa propre volonté. (…) La plupart des hommes, en effet, veulent entrer dans le Royaume sans peine, sans combat, sans sueur, – chose bien impossible. (…) Ainsi, quand nous lisons dans l’Écriture comment tel juste a plu à Dieu, comment il est devenu un ami et un familier de Dieu, comment tous les Pères sont devenus les amis et les héritiers de Dieu, quelles tribulations ils ont supportées, quelles souffrances ils ont endurées pour Dieu, quel bien ils ont fait et quels combats ils ont menés, nous les félicitons, nous voulons obtenir les mêmes récompenses et les mêmes honneurs, nous concevons un ardent désir de ces dons glorieux, mais nous passons à côté de leurs labeurs, de leurs combats, de leurs tribulations et de leurs souffrances. (…)

Voilà pourquoi ceux-là entrent légitimement dans le Royaume, qui se sont reniés eux-mêmes, selon la parole du Seigneur, et qui n’ont aimé que le Seigneur seul, plus que leur propre souffle. (…)

Combattons donc, par la foi et par une conduite vertueuse (…) afin que, lorsque nous nous dévêtirons de notre corps, on ne nous trouve pas nus, et qu’il ne nous manque pas ce qui en ce jour glorifiera notre chair. Car le corps sera alors lui-même glorifié dans la mesure exacte où chacun, grâce à sa foi et à son zèle, aura été rendu digne de participer au Saint-Esprit. Les trésors que l’âme recueille maintenant en elle-même, seront alors révélés et paraîtront extérieurement dans le corps. C’est ainsi que les arbres, quand l’hiver est passé, réchauffés par la vertu invisible du soleil et des brises, produisent de l’intérieur et se tissent comme un vêtement de feuilles, de fleurs et de fruits. De même, en cette saison, les fleurs des champs sortent du sein de la terre, le sol se couvre et se revêt d’un manteau, et l’herbe pousse comme les lis, dont le Seigneur dit : « Même Salomon, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux » (Matth. 6, 29). Ce sont là des exemples, des figures et des images des chrétiens à la résurrection.

– Saint Macaire le Grand, Les homélies spirituelles, Cinquième homélie, trad. père Placide, ed. Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité orientale n°40.

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Comment peut-on combattre contre soi-même ? Ce n’est pas difficile à comprendre. Faire la guerre contre soi-même signifie renoncer aux désirs que nous inspirent nos passions, qu’ils soient petits ou grands.

Les saints Pères conseillent de commencer par de petites choses, car, comme le dit saint Éphrem le Syrien, comment pourriez-vous éteindre un grand incendie avant d’avoir appris à étouffer un petit feu ? Si vous voulez être capable de vaincre une violente passion, disent les saints Pères, brisez de petits désirs. Ne croyez pas qu’on puisse les séparer les uns des autres : ils se tiennent comme les anneaux d’une chaîne ou les mailles d’un filet.

C’est pourquoi il ne sert à rien de s’attaquer aux vices principaux et aux habitudes mauvaises qui vous opposent une forte résistance, si vous ne vous efforcez pas en même temps de vaincre vos petites faiblesses « innocentes » : petites gourmandises, démangeaisons de parler, curiosité, habitude de se mêler des affaires des autres. Tous nos désirs, en effet, grands ou petits, ont le même fondement : notre habitude constante de satisfaire notre seule volonté propre.

Notre volonté est corrompue. Depuis la chute originelle, elle est au service exclusif de notre propre moi. Aussi l’objectif de notre combat est-il la mort de la volonté propre. Il faut s’y mettre sans retard, et poursuivre la lutte sans répit.

Cela vous démange de poser une question ? ne la posez pas ! Vous avez grande envie de boire deux tasses de café ? n’en prenez qu’une ! Vous avez la tentation de regarder par la fenêtre ce qui se passe dehors ? ne regardez pas ! Vous êtes pris du désir de faire une visite ? restez chez vous. C’est là se persécuter soi-même. Par ce moyen, avec l’aide de Dieu, on fait taire la voix bruyante de la volonté propre.

Peut-être vous demandez-vous si cela est vraiment nécessaire ? Les saints Pères vous répondent par une autre question : croyez-vous vraiment qu’il soit possible de remplir d’eau pure un vase, sans vider d’abord l’eau sale qui s’y trouve ? Ou voudriez-vous recevoir un hôte aimé dans une chambre encombrée par toute sorte de déchets et d’objets mis au rebut ? Non. « Celui qui a l’espérance de voir le Seigneur tel qu’Il est se purifie », dit l’apôtre saint Jean (1 Jn 3, 3).

Purifions donc notre cœur ! Jetons dehors toutes les vieilleries poussiéreuses qui s’y accumulent ; lavons le plancher à la brosse, nettoyons les vitres et ouvrons les fenêtres, pour que l’air et la lumière entrent dans la chambre dont nous voulons faire un sanctuaire pour le Seigneur. Changeons enfin de vêtement, pour que notre vieille odeur de moisi cesse de s’attacher à nous, et que nous ne soyons pas jetés dehors (Luc 13, 28). Voilà notre labeur de chaque jour et de chaque instant !

– Tito Colliander, Le Chemin des Ascètes, Guide spirituel pour les laïcs, Monastère Saint-Antoine-le-Grand et monastère de Solan, p.17-19.

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Saint Hiérothée, évêque d’Athènes (I°) ; saint Wladimir, prince de Novgorod, thaumaturge (1052) ; saints Onésime, Hellade et Ammoun, reclus des Grottes de Kiev (XIII°) ; saint Pierre, hiéromartyr en Syrie (715) ; sainte Domnine et ses filles, saintes Proscode et Bérénice (ou Véronique), martyres à Edesse (305) ; saint Adaucte, martyr à Mélitène et sa fille sainte Callisthène (IV°) ; sainte Aure, vierge, abbesse à Paris (666) ; saint Quentin, martyr à Tours (VI°-VII°) ; transfert des reliques de saint Gourias, évêque de Kazan, et de saint Barsanuphe, évêque de Tver, dits « illuminateurs de Kazan » (commémorés les 5 décembre et 11 avril) (en 1596) ; saint Evdémos, le Catholicos, martyr (1642).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire

Le 4 octobre, mémoire de saint HIÉROTHÉE, évêque d’Athènes.

Священномученик Иерофей, епископ Афинский | Православный церковный календарь на каждый день | Православие и МирSaint Hiérothée était avec Denys l’Aréopagite l’un des neuf membres de l’Aréopage. Lorsque Saint Paul vint prêcher à Athènes, ils furent parmi les seuls qui se convertirent. Au départ de l’Apôtre, Hiérothée devint le premier Evêque d’Athènes et se chargea d’initier Denys aux Mystères que Dieu avait accordé à son intelligence céleste de contempler. Lui aussi fut emporté sur les nuées avec les Apôtres et les Hiérarques, pour assister aux funérailles de la Mère de Dieu. Il entonna alors les hymnes divines avec une telle ferveur, tout entier sorti de lui-même et plongé dans la contemplation, qu’il apparut à tous comme divinement inspiré. Comme il a déjà été dit à propos de saint Denys, Saint Hiérothée ne livra pas par écrit les fruits de ses contemplations, ou du moins ceux-ci ne nous ont-ils été transmis que sous forme de fragments parmi les oeuvres de son disciple. Après avoir réjoui le Seigneur par sa vie et ses enseignements, il s’endormit dans la paix, laissant Denys comme successeur.

Saints célébrés ce dimanche selon l’ancien calendrier

Clôture de la Fête de l’Exaltation de la vénérable et vivifiante Croix. Saint Codrat, apôtre, martyr à Magnésie (vers 130) ; saint Jonas, prophète (VI° av. J.-C.) ; saint Jonas le sabbaïte, prêtre, père de saints Théodore et Théophane « les marqués », compositeurs d’hymnes (IX°) ; saint Isaac et saint Mélèce, évêques de Chypre ; saints Eusèbe et Prisque, martyrs ; saint Daniel de Couchgor (XVI°) ; saint Joseph de Zaonikiev (1612) ; sainte Maure, vierge de Troyes (vers 850) ; translation des reliques de saint Dimitri de Rostov (en 1752).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire

Le 21 septembre, mémoire du Saint Prophète JONAS.

Le Pape donne Jonas comme modèle, le site de L'Homme NouveauJonas était fils d’Amittay, qui était de Gat-hahépher, situé près de la ville d’Azot, sur le bord de la mer, dans le territoire des Philistins. Sa mère était la femme auprès de laquelle fut envoyé le Prophète Elie, lorsque régnait la sécheresse déclenchée par sa prière (1 Rois 17:7-24). Comme elle lui avait offert l’hospitalité alors qu’il ne lui restait plus qu’un pot de farine et une cruche d’huile, Elie la bénit et la farine et l’huile se renouvelèrent jusqu’à la fin de la sécheresse. Jonas était donc le jeune garçon qu’Elie ressuscita des morts en s’étendant sur lui à trois reprises. Lorsque la sécheresse prit fin, Jonas partit pour la Judée, prophétiser sous l’action du Saint Esprit. De là, le Seigneur lui ordonna d’aller prêcher à Ninive sa destruction prochaine, si ses habitants ne se repentaient pas. Pris de peur, Jonas chercha à s’enfuir loin du Seigneur, à Tarsis. Mais Dieu, qui est partout présent et remplit tout, envoya une violente tempête, si bien que le vais seau sur lequel il avait embarqué menaçait de se briser. Les marins, ayant appris que Jonas était la cause de la tempête, le jetèrent à la mer, qui se calma aussitôt. Au moment où il tombait à l’eau Jonas fut englouti par un énorme monstre marin. Il resta ainsi trois jours et trois nuits, dans le ventre de l’animal, en prophétie du séjour du Christ dans les entrailles de la terre. Trois jours, après la bête le rejeta sur le rivage par ordre de Dieu, en signe de la Résurrection du Christ. Jonas partit donc pour Ninive et pendant trois jours parcourut la ville en prêchant le repentir. A sa surprise, les habitants crurent à sa parole, se repentirent, publièrent un jeûne universel, auquel ils soumirent même leurs animaux, si bien que Dieu apaisa sa colère et ne les châtia pas. Jonas retourna dans sa patrie et emmena avec lui sa mère jusqu’à Assur; car loin de se réjouir de la miséricorde divine, il se lamentait d’avoir prophétisé la destruction de la ville, qui ne s’était pas produite. Mais Dieu lui montra qu’il préfère la miséricorde à la justice et qu’en tout temps Il attend la conversion des pécheurs pour les faire vivre et non mourir. Sa mère mourut et fut enterrée à Assur. Jonas partit alors pour Saraar (ou Senaar), où il décéda et fut enterré dans une grotte. A l’approche de sa fin, il prophétisa que lorsque les hommes verront une pierre élever une voix plaintive et un scarabé attaché au bois crier vers Dieu, alors le temps du salut sera proche. Ils verront alors Jérusalem renversée jusque dans ses fondements. Toutes les nations de la terre y accourreront pour y adorer le Seigneur et voudront déplacer ses pierres vers l’Occident, là où l’on se prosterna devant le Messie. Jérusalem sera méprisée et réduite en ruines. Elle sera la demeure des bêtes sauvages. Alors viendra la fin de toutes choses.