Dimanche 9 août 2020 (Pas de célébration à Saint-Nicolas)

Dimanche 9 août 2020.

(27 juillet dans l’ancien calendrier.)

Pas de célébration à Saint-Nicolas, mais en l’église Saint-Saturnin, confessions à partir de 9h et Divine Liturgie à 10h ce dimanche.

 

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’épître de saint Paul aux Corinthiens (du jour : 1 Co 3, 9-17)

Frères, nous sommes, nous les apôtres, des compagnons de travail au service de Dieu ; et vous êtes le champ cultivé par lui, l’édifice de Dieu. Selon la grâce que Dieu m’a donnée, j’ai posé, en bon architecte, les fondations, et sur cette base un autre édifie : mais que chacun prenne garde à la manière dont il construit. Car personne ne peut poser une autre base que celle qui s’y trouve : Jésus Christ. Sur cette base, on pourra construire avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, de la paille ; mais, au jour du jugement, Dieu révélera ce que vaut l’œuvre de chacun. Elle sera soumise à l’épreuve du feu, qui en établira la qualité. Qui bâtit une œuvre qui résiste à ce feu recevra sa récompense ; mais, si l’œuvre est consumée, on aura perdu sa peine, bien que sauvé personnellement, comme à travers un incendie. N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un détruit ce temple divin, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous.

Ибо мы соработники у Бога, а вы Божия нива, Божие строение. Я, по данной мне от Бога благодати, как мудрый строитель, положил основание, а другой строит на нем; но каждый смотри, ка’к строит. Ибо никто не может положить другого основания, кроме положенного, которое есть Иисус Христос. Строит ли кто на этом основании из золота, серебра, драгоценных камней, дерева, сена, соломы,- каждого дело обнаружится; ибо день покажет, потому что в огне открывается, и огонь испытает дело каждого, каково оно есть. У кого дело, которое он строил, устоит, тот получит награду. А у кого дело сгорит, тот потерпит урон; впрочем сам спасется, но та’к, как бы из огня. Разве не знаете, что вы храм Божий, и Дух Божий живет в вас? Если кто разорит храм Божий, того покарает Бог: ибо храм Божий свят; а этот храм – вы.

Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (du jour : 14, 22-34)

En ce temps-là, Jésus ordonna à ses disciples de remonter dans la barque et de le précéder sur l’autre rive, pendant qu’Il renverrait la foule. Quand Il l’eut renvoyée, Il gravit la montagne pour prier à l’écart ; et là, Il était seul, à la tombée de la nuit. La barque se trouvait déjà au milieu de la mer, harcelée par les vagues, sous un vent contraire. À la quatrième veille de la nuit, Jésus vint vers les disciples, marchant sur la mer. Ceux-ci, le voyant marcher sur la mer, prirent peur et dirent : « C’est un fantôme ! » et ils crièrent d’effroi. Mais Jésus leur dit aussitôt : « Rassurez-vous, c’est Moi, n’ayez pas peur ! » Pierre lui répondit : « Seigneur, si c’est bien Toi, ordonne que j’aille près de toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Et Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais devant la violence du vent il prit peur et, sur le point de couler, il s’écria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus, tendant la main, le saisit en lui disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu ! » Et lorsqu’ils eurent achevé la traversée, ils touchèrent à Génésareth.

И тотчас понудил Иисус учеников Своих войти в лодку и отправиться прежде Его на другую сторону, пока Он отпустит народ. И, отпустив народ, Он взошел на гору помолиться наедине; и вечером оставался там один. А лодка была уже на средине моря, и ее било волнами, потому что ветер был противный. В четвертую же стражу ночи пошел к ним Иисус, идя по морю. И ученики, увидев Его идущего по морю, встревожились и говорили: это призрак; и от страха вскричали. Но Иисус тотчас заговорил с ними и сказал: ободритесь; это Я, не бойтесь. Петр сказал Ему в ответ: Господи! если это Ты, повели мне прийти к Тебе по воде. Он же сказал: иди. И, выйдя из лодки, Петр пошел по воде, чтобы подойти к Иисусу, но, видя сильный ветер, испугался и, начав утопать, закричал: Господи! спаси меня. Иисус тотчас простер руку, поддержал его и говорит ему: маловерный! зачем ты усомнился? И, когда вошли они в лодку, ветер утих. Бывшие же в лодке подошли, поклонились Ему и сказали: истинно Ты Сын Божий. И, переправившись, прибыли в землю Геннисаретскую.

Paroles des Pères

Mais qu’est-ce que cette barque dans laquelle Jésus obligea ses disciples à monter, sinon, peut-être, la lutte contre les tentations et les périls, dans laquelle on s’embarque, sur l’ordre du Logos, pour ainsi dire malgré soi, car le Sauveur veut mettre ses disciples à l’épreuve dans cette barque secouée par les vagues et le vent contraire ? (…) Peut-être les disciples éprouvaient-ils de la difficulté à s’arracher à Jésus et étaient-ils incapables de se laisser séparés de lui, au gré des circonstances, car ils voulaient demeurer en sa compagnie : lui, cependant, jugea bon qu’ils connussent l’épreuve des vagues ct du vent contraire, ce qui ne se serait pas produit, s’ils avaient été avec Jésus, et il leur fit une obligation de se séparer de lui et de s’embarquer. (…)

Mais nous, si, un jour, nous sommes aux prises avec des tentations inévitables, souvenons-nous que Jésus nous a obligés à nous embarquer et qu’il veut que nous le précédions sur le rivage d’en face. Car il est impossible, pour qui n’a pas supporté l’épreuve des vagues et du vent contraire, de parvenir au rivage d’en face. Puis, quand nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d’elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, secouée par les vagues qui voudraient nous voir faire naufrage dans la foi ou quelque autre vertu. Si par ailleurs nous voyons le souffle du mauvais s’acharner contre nos entreprises, songeons qu’alors le vent nous est contraire. Quand donc, parmi ces souffrances, nous aurons enduré (…) la nuit obscure qui règne dans les moments de tentation, soyons sûrs alors que, (…) « quand la nuit sera avancée et qu’approchera le jour », arrivera près de nous le Fils de Dieu, pour nous rendre la mer bienveillante, en marchant sur ses flots. Et lorsque nous verrons le Logos nous apparaître, nous serons saisis de trouble jusqu’au moment où nous comprendrons clairement que c’est le Sauveur qui s’est exilé parmi nous et croyant encore voir un fantôme, remplis de crainte nous crierons ; mais lui nous parlera aussitôt et nous dira : « Ayez confiance, c’est moi ; n’ayez pas peur ! »

– Origène, Commentaire sur st. Matthieu, Livre XI, chapitre 6, Sources Chrétiennes, p. 289-299.

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Saint Matthias, apôtre (vers 63) ; saint Antoine d’Alexandrie, martyr ; saint Psoès, ermite en Égypte (IV°) ; saints Julien, Marcien, Jean, Jacques, Alexis, Dimitri, Photius, Pierre, Léonce et sainte Marie, patricienne, avec leurs compagnons, martyrs à Constantinople (730) ; saint Domitien, évêque de Châlons-sur-Marne (IV°) ; saint Amour et saint Viateur, martyrs en Franche-Comté ; saint Martin, martyr à Brive (vers 407).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire selon le nouveau calendrier

Le 9 août, nous célébrons la mémoire du saint Apôtre Matthias. Saint Matthias, dont le nom signifie « don du Seigneur », était, croit-on, originaire d’une famille distinguée de Bethléem. Il était parmi les Soixante-Dix Disciples qui suivirent le Sauveur depuis Son Baptême jusqu’à Sa Passion salutaire. Après l’Ascension, les Apôtres retournèrent à Jérusalem et se tenaient dans la Chambre Haute, persévérant d’un seul cœur dans les hymnes et la prière dans l’attente du Saint-Esprit. Ils étaient au nombre d’environ cent vingt personnes : la Mère de Dieu, les onze Apôtres, les frères (cousins) du Seigneur, Ses disciples de la première heure et les femmes qui L’avaient fidèlement suivi jusqu’au tombeau. En ces jours-là, Pierre se leva au milieu de l’assemblée et déclara que, puisque Judas avait été exclu de leur communion et avait reçu le châtiment de sa trahison, il convenait qu’un autre disciple reçoive sa charge et devienne avec eux témoin privilégié de la Résurrection. On présenta Joseph Barsabbas, surnommé le Juste, et Matthias. Comme on les jugeait également dignes, les Apôtres élevèrent vers Dieu cette prière : « Seigneur, Toi qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel de ces deux Tu as choisi pour occuper dans le ministère de l’apostolat la place qu’a laissée Judas. » On tira au sort, et Matthias fut élu par la Providence pour compléter le nombre de Douze Apôtres, symbole de perfection. Après la Pentecôte, il alla prêcher le repentir et la maîtrise des passions par l’observation des commandements évangéliques, d’abord en Palestine puis, semble-t-il, jusqu’en Éthiopie, où il subit le martyre.

Saints célébrés ce dimanche selon l’ancien calendrier

Saint Pantéléimon, médecin, anargyre, mégalomartyr à Nicomédie (305) ; sainte Anthuse, martyrisée pour les saintes Icônes avec 90 moniales en Paphlagonie (VIII°) ; saint Ethère, évêque d’Auxerre (573) ; saint Félix, évêque de Valence, martyr (VI°) ; saint Ours, évêque de Troyes (vers 426) ; saint Désiré, évêque de Besançon (V°) ; saint Ours, abbé à Loches (V°) ; saint Fronime, évêque de Metz (vers 500) ; saint Galactoire, évêque de Lescar (VI°) ; saint Clément, évêque d’Ohrid, diciple de saint Naum (vers 893) ; saint Nicolas, fol en Christ de Novgorod (1392) ; saint Germain de l’Alaska (1837).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire selon l’ancien calendrier

Le 27 juillet, nous célébrons la mémoire du Saint et Grand-Martyr PANTELEIMON, et de l’Aveugle qui, guéri par lui, périt par le glaive. Le Saint et glorieux Martyr du Christ Pantéléimon naquit à Nicomédie d’un sénateur païen, Eustorgios, et d’une Chrétienne, Euboulie, qui lui donnèrent le nom de Pantoléon. Confié à un médecin réputé, Euphrosynos, pour son éducation, il parvint en peu de temps à une connaissance parfaite de l’art médical, au point que l’empereur Maximien, ayant remarqué ses qualités, projetait de le prendre au palais comme médecin personnel. Comme le jeune homme passait quotidiennement devant la maison où était caché Saint Hermolaos (cf. 26 juil.), le Saint Prêtre, devinant à son allure la qualité de son âme, l’invita un jour à entrer et se mit à lui enseigner que la science médicale ne peut procurer qu’un bien faible soulagement à notre nature souffrante et sujette à la mort, et que seul le Christ, le seul vrai Médecin, est venu nous apporter le Salut, sans remèdes et gratuitement. Le coeur exultant de joie à l’audition de ces paroles, le jeune Pantoléon commença à fréquenter régulièrement Saint Hermolaos et fut instruit par lui du grand Mystère de la foi. Un jour, en revenant de chez Euphrosynos, il trouva sur le chemin un enfant mort après avoir été mordu par une vipère. Estimant que le moment était venu d’éprouver la vérité des promesses d’Hermolaos, il invoqua le Nom du Christ et, aussitôt, l’enfant se releva et le reptile périt. Il courut alors chez Hermolaos et, plein de joie, demanda à recevoir sans retard le Saint Baptême. Il resta ensuite auprès du Saint vieillard, pour jouir de son enseignement, et il ne rentra chez lui que le huitième jour. Aux questions de son père inquiet, il répondit qu’il était resté au palais, occupé par la guérison d’un homme proche de l’empereur. Gardant encore secrète la nouvelle de sa conversion, il n’en montrait pas moins une grande sollicitude pour convaincre Eustorgios de la vanité du culte des idoles.

Quelque temps après, on amena chez le sénateur un aveugle qui supplia Pantoléon de le guérir, car il avait dilapidé en vain toute sa fortune auprès des autres médecins. Confiant dans le Christ, qui demeurait désormais en lui avec puissance, le jeune homme assura devant son père étonné qu’il allait le guérir par la grâce de son Maître. Il marqua du signe de la Croix les yeux de l’aveugle, en invoquant le Christ, et aussitôt l’homme retrouva l’usage de la vue, non seulement des yeux corporels, mais aussi des yeux de l’âme, car il reconnut que le Christ l’avait guéri. Il fut baptisé par Saint Hermolaos, en compagnie d’Eustorgios, qui ne tarda pas à s’endormir en paix.

Pantoléon distribua alors son héritage aux pauvres, libéra ses esclaves et s’adonna avec un zèle redoublé au soin des malades, auxquels il ne demandait pour tout honoraire que de croire au Christ, venu sur terre pour nous guérir de toutes nos maladies. Les autres médecins de Nicomédie se mirent à nourrir à son égard des sentiments de jalousie, et comme il avait soigné un Chrétien qui venait d’être torturé par ordre de l’empereur, ils saisirent l’occasion pour aller le dénoncer à Maximien. Ayant écouté avec tristesse leur plainte contre son protégé, l’empereur fit convoquer l’ex-aveugle et l’interrogea sur le moyen qu’avait employé Pantoléon pour lui rendre la vue. Tel l’aveugle-né de l’Évangile, l’homme répondit avec simplicité qu’il l’avait guéri en invoquant le Nom du Christ et que ce miracle lui avait procuré la vraie lumière, celle de la foi. Furieux, l’empereur le fit aussitôt décapiter et envoya ses hommes quérir Pantoléon. Lorsque le Saint fut devant lui, il lui reprocha d’avoir trahi sa confiance, et l’accusa de faire injure à Asclépios et aux autres dieux par sa foi au Christ, un homme qui était mort crucifié. Le Saint lui répondit que la foi et la piété envers le vrai Dieu sont supérieures à toutes les richesses et à tous les honneurs de ce monde de vanité, et pour appuyer ses dires il proposa à Maximien de le mettre à l’épreuve. On amena donc un paralytique, sur lequel les prêtres païens firent d’abord leurs incantations, saluées par les moqueries du Saint. Leurs efforts étant restés sans effet, Pantoléon fit monter vers Dieu sa prière et prenant le paralytique par la main, il le releva au Nom du Christ. De nombreux païens, voyant l’homme marcher en exultant de joie, crurent alors au vrai Dieu, tandis que les prêtres païens pressaient l’empereur de mettre à mort ce dangereux rival.

Comme Maximien lui rappelait les tortures infligées quelque temps auparavant à Saint Anthime (cf. 3 sept.), Pantoléon répliqua que si un vieillard avait montré un tel courage, à plus forte raison, les jeunes devaient se montrer vaillants dans l’épreuve. Ni flatteries ni menaces ne pouvant le résoudre, le tyran le livra à la torture. Attaché à un poteau, on lui lacéra les flancs avec des ongles de fer, puis on lui passa des torches enflammées sur les plaies. Mais le Christ, apparu au Saint Martyr sous les traits de son père spirituel Saint Hermolaos, lui dit: « Ne crains rien, mon enfant, car je suis avec toi, et je te porterai secours en tout ce que tu souffriras pour moi. » Aussitôt les torches s’éteignirent et les plaies du Saint se trouvèrent guéries. Par la suite, qu’il soit plongé dans du plomb fondu ou jeté à la mer chargé d’une lourde pierre, dans toutes les épreuves, le Seigneur l’accompagnait et le gardait indemne. Il fut ensuite livré aux fauves, mais là encore, le Christ le protégea, et les bêtes vinrent se rouler à ses pieds en le léchant tendrement comme l’auraient fait des animaux domestiques. Restant, quant à lui, plus sauvage que les animaux sans raison, l’empereur ordonna de lier le Saint à une roue garnie de lames tranchantes, qu’on ferait dévaler d’un lieu élevé devant toute la ville réunie. De nouveau le Seigneur intervint miraculeusement: Il délivra son serviteur de ses liens et la roue écrasa sur son passage un grand nombre d’infidèles.

Comme Maximien lui demandait de qui il tenait cette puissance et comment il avait été amené à la Foi Chrétienne, Pantoléon indiqua où se cachait Hermolaos, car Dieu lui avait révélé que le temps était venu, pour lui et son maître, de le confesser et de trouver la perfection dans le Martyre. Après la mort glorieuse de Saint Hermolaos et de ses compagnons, le tyran fit de nouveau comparaître Pantoléon et, prétendant que les Martyrs s’étaient soumis, il tenta de le convaincre de sacrifier; pour toute réponse le bienheureux demanda à les voir. Comme le souverain répondait qu’il les avait envoyés en mission dans une autre ville, Pantoléon répliqua: « Tu as dit la vérité malgré toi, ô menteur, car ils sont maintenant dans la Jérusalem céleste! » Constatant qu’il ne pourrait pas vaincre sa résolution, Maximien ordonna alors de le décapiter et de jeter son corps au feu.

Le Saint parvint avec allégresse au lieu de l’exécution, en dehors de la ville, mais au moment où le bourreau brandissait son glaive, celui-ci fondit comme la cire sous l’action du feu. Devant ce miracle, les soldats présents confessèrent le Nom du Christ. Pantoléon les exhorta cependant à accomplir leur besogne, et il éleva une dernière prière. Une voix céleste lui répondit: « Serviteur fidèle, ton désir va maintenant être comblé, les portes du ciel te sont ouvertes, ta couronne est préparée. Tu seras désormais le refuge des désespérés, le secours des éprouvés, le médecin des malades et la terreur des démons, c’est pourquoi ton nom ne sera plus Pantoléon, mais Pantéléimon. Il inclina la nuque et, quand sa tête tomba, du lait coula de son cou, son corps devint blanc comme neige, et l’olivier desséché auquel il avait été attaché reverdit soudain et donna des fruits en abondance. Les soldats, à qui on avait donné l’ordre de brûler la dépouille du Saint, la remirent à des fidèles qui l’ensevelirent pieusement dans la propriété d’Amantios le Scholastique, et ils allèrent proclamer la Bonne Nouvelle en d’autres lieux. Depuis, les Reliques de Saint Pantéléimon n’ont cessé de procurer la guérison et la grâce du Christ, le seul Médecin des âmes et des corps, à tous ceux qui s’en approchent avec piété.