Dimanche du Jugement dernier et du Carnaval (dernier jour de viande).

Dimanche 3 mars 2019.

(18 février dans l’ancien calendrier.)

Dimanche du Jugement dernier et du Carnaval (dernier jour de viande).

3e dimanche du Triode.

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’épître de saint Paul aux Corinthiens (du Triode : 1 Co. 8, 8-13 ; 9, 1-2) :

Frères, ce n’est pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu : si nous n’en mangeons pas, nous n’aurons rien de moins, et si nous en mangeons, nous n’aurons rien de plus. Mais prenez bien garde que cette liberté dont vous usez ne devienne pour les faibles une occasion de chute. Car si quelqu’un te voit, toi qui as la connaissance, attablé dans un temple d’idoles, ce spectacle ne poussera-t-il pas celui dont la conscience est faible à manger des mets offerts aux idoles ? Et ainsi, à cause de ta connaissance, ce faible périt, ce frère pour qui le Christ est mort. En péchant ainsi contre vos frères, en blessant leur conscience qui est faible, c’est contre le Christ que vous péchez. C’est pourquoi, si un aliment doit causer la chute de mon frère, je me passerai de viande à tout jamais, plutôt que de scandaliser mon frère. Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? N’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ? Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, pour vous du moins je le suis ; car c’est vous qui, dans le Seigneur, êtes le sceau de mon apostolat.

Пища не приближает нас к Богу: ибо, едим ли мы, ничего не приобретаем; не едим ли, ничего не теряем. Берегитесь однако же, чтобы эта свобода ваша не послужила соблазном для немощных. Ибо если кто-нибудь увидит, что ты, имея знание, сидишь за столом в капище, то совесть его, как немощного, не расположит ли и его есть идоложертвенное? И от знания твоего погибнет немощный брат, за которого умер Христос. А согрешая таким образом против братьев и уязвляя немощную совесть их, вы согрешаете против Христа. И потому, если пища соблазняет брата моего, не буду есть мяса вовек, чтобы не соблазнить брата моего. Не Апостол ли я? Не свободен ли я? Не видел ли я Иисуса Христа, Господа нашего? Не мое ли дело вы в Господе? Если для других я не Апостол, то для вас Апостол; || ибо печать моего апостольства – вы в Господе.

Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (du Triode : Matthieu 25, 31-46)

Еn ce temps-là, Jésus dit : « Lorsque le Fils de l’Homme viendra dans sa gloire, et avec lui tous les anges, alors Il siégera sur le trône de sa gloire. Et seront rassemblées devant lui toutes les nations, et Il mettra à part les uns des autres, comme le pasteur met à part les agneaux et les chevreaux ; et Il placera les agneaux à sa droite et les chevreaux à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car J’ai eu faim et vous m’avez nourri ; J’ai eu soif et vous m’avez désaltéré ; J’étais étranger et vous m’avez recueilli ; nu et vous m’avez vêtu ; J’étais malade et vous m’avez rendu visite ; J’étais en prison et vous êtes venus me voir.’ Alors les justes lui répondront et lui diront : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim et t’avons-nous nourri ou avoir soif et t’avons-nous désaltéré ? Quand t’avons-nous vu étranger et recueilli, ou nu et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous venus te voir ?’ Le roi leur dira en réponse : ‘Amen, Je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Alors Il dira à ceux qui sont à gauche : ‘Allez loin de moi, maudits, au feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car J’ai eu faim et vous ne m’avez pas nourri ; J’ai eu soif et vous ne m’avez pas désaltéré ; J’étais étranger et vous ne m’avez pas recueilli ; nu et vous ne m’avez pas vêtu ; malade et en prison et vous ne m’avez pas rendu visite.’ Et eux aussi répondront : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim ou soif, être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison et ne t’avons-nous pas assisté ?’ Alors Il leur dira en réponse : ‘Amen, Je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, eux vers le châtiment éternel, mais les justes vers la vie éternelle. »

Когда же приидет Сын Человеческий во славе Своей и все святые Ангелы с Ним, тогда сядет на престоле славы Своей, и соберутся пред Ним все народы; и отделит одних от других, как пастырь отделяет овец от козлов; и поставит овец по правую Свою сторону, а козлов – по левую. Тогда скажет Царь тем, которые по правую сторону Его: приидите, благословенные Отца Моего, наследуйте Царство, уготованное вам от создания мира: ибо алкал Я, и вы дали Мне есть; жаждал, и вы напоили Меня; был странником, и вы приняли Меня; был наг, и вы одели Меня; был болен, и вы посетили Меня; в темнице был, и вы пришли ко Мне. Тогда праведники скажут Ему в ответ: Господи! когда мы видели Тебя алчущим, и накормили? или жаждущим, и напоили? когда мы видели Тебя странником, и приняли? или нагим, и одели? когда мы видели Тебя больным, или в темнице, и пришли к Тебе? И Царь скажет им в ответ: истинно говорю вам: так как вы сделали это одному из сих братьев Моих меньших, то сделали Мне. Тогда скажет и тем, которые по левую сторону: идите от Меня, проклятые, в огонь вечный, уготованный диаволу и ангелам его: 42ибо алкал Я, и вы не дали Мне есть; жаждал, и вы не напоили Меня; был странником, и не приняли Меня; был наг, и не одели Меня; болен и в темнице, и не посетили Меня. Тогда и они скажут Ему в ответ: Господи! когда мы видели Тебя алчущим, или жаждущим, или странником, или нагим, или больным, или в темнице, и не послужили Тебе? Тогда скажет им в ответ: истинно говорю вам: так как вы не сделали этого одному из сих меньших, то не сделали Мне. И пойдут сии в му́ку вечную, а праведники в жизнь вечную.

 

Paroles des Pères

Accueillons notre Dieu et Seigneur, le véritable médecin qui, seul, est capable de guérir nos âmes en venant à nous, Lui qui a tout quitté pour nous. Il frappe sans cesse à la porte de nos cœurs pour que nous lui ouvrions, afin qu’Il entre, qu’Il repose dans nos âmes, que nous Lui lavions les pieds et les couvrions de parfum, et qu’Il fasse chez nous Sa demeure. À un endroit en effet, Jésus blâme celui qui ne Lui a pas lavé les pieds (cf. Luc 7,44), et ailleurs Il dit : « Voici que Je me tiens à la porte ; si quelqu’un M’ouvre, J’entrerai chez lui » (Ap. 3,20). C’est pour cela en effet qu’Il a supporté tant de souffrances, livré Son corps à la mort, et nous a rachetés de la servitude ; c’est pour venir dans nos âmes et y faire sa demeure. C’est pour cela que le Seigneur dit à ceux qui seront à sa gauche lors du Jugement, et seront envoyés par Lui dans la géhenne avec le diable : « J’étais étranger et vous ne M’avez pas fait entrer ; J’ai eu faim et vous ne M’avez pas donné à manger ; J’ai eu soif et vous ne M’avez pas désaltéré » (Mt 15, 42-43). Car sa nourriture, sa boisson, son vêtement, son toit, son repos sont dans nos cœurs. C’est pour cela qu’Il frappe sans cesse, voulant entrer chez nous. Accueillons-Le donc et introduisons-Le au-dedans de nous, puisqu’Il est aussi notre nourriture, notre boisson, notre vie éternelle. Et toute âme qui ne L’accueille pas maintenant dans son intérieur, pour qu’Il y trouve du repos, ou plutôt pour qu’elle se repose en Lui, n’héritera pas du Royaume des Cieux avec les saints, et ne pourra pénétrer dans la Cité céleste. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ, donne-nous d’y entrer, nous qui glorifions ton Nom avec le Père et Saint-Esprit. »

– Saint Macaire le Grand, Homélies spirituelles, Homélie 30, Spiritualité orientale n°40.

Quant à moi, je dis aussi que ceux qui sont châtiés dans la Géhenne sont flagellés par le fouet de l’amour. Qu’y a-t-il de plus amer et de plus violent que le châtiment de l’amour ? Ceux qui sentent qu’ils ont péché contre l’amour subissent un châtiment bien plus grand que les châtiments les plus redoutés. La douleur qu’éprouve le cœur qui a péché contre l’amour est plus déchirante que tout autre tourment. Il est absurde de penser que les pécheurs, dans la Géhenne, sont privés de l’amour de Dieu. L’amour est engendré par la connaissance de la vérité, laquelle, comme chacun le reconnaît, est donnée à tous. Par sa puissance même, l’amour agit d’une double manière : il tourmente les pécheurs, comme il arrive ici-bas qu’un ami ait à souffrir d’un ami, et il réjouit en lui ceux qui ont agi comme ils devaient le faire. Tel est, à mon avis, le châtiment de la Géhenne : l’amer regret qui procède de l’amour, tandis que la joie que celui-ci renferme enivre de ses délices les âmes des fils d’en haut.

– Saint Isaac le Syrien, Discours ascétiques, « Discours 84 », trad. père Placide.

Commémorés ce dimanche selon l’ancien calendrier

Saint Léon, pape de Rome (461) ; saints Maxime, Claude, Prépédigne, Alexandre et Cutias, martyrs à Rome (295) ; saint Agapet, évêque de Sinade en Phrygie, confesseur (IVème s.) ; saint Flavien, patriarche de Constantinople, confesseur (449) ; saint Côme de Yakhroma (1492) ; saint Vladimir (Terentiev), confesseur (1933).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Pétra

Mémoire de saint Léon, pape de Rome. Du temps où l’Église d’Occident était en communion avec l’Église indivisible, le pape de Rome, en tant qu’évêque de la capitale de l’Empire et patriarche d’Occident, jouissait d’une certaine prééminence dans la communion ecclésiastique, et il était considéré par tous les chrétiens comme le gardien par excellence de la tradition apostolique, en servant d’arbitre en matière de dogme. Occupant le siège de Rome à une des époques les plus critiques de l’histoire, époque qui vit l’effondrement de la partie occidentale de l’Empire romain et où l’Église se trouvait menacée de toutes parts de déchirement par les hérétiques, saint Léon a su proclamer la saine doctrine de la Vérité et a mis tout son soin pour préserver l’unité de la sainte Église, c’est pourquoi il est justement vénéré, en Orient comme en Occident, sous le titre de saint Léon le Grand.

Né à Rome dans une noble famille originaire de Toscane, il entra de bonne heure dans le clergé et ne tarda pas à recevoir la dignité d’archidiacre de l’Église de Rome, charge qui l’amenait à prendre une part considérable dans toutes les affaires ecclésiastiques et les controverses doctrinales de son temps. C’est au cours d’une de ses missions en Gaule qu’il apprit la mort du pape Célestin Ier et qu’à son insu, il avait été unanimement élu par le peuple pour lui succéder. Lors de son intronisation, en septembre 440, et chaque année, à l’anniversaire de celle-ci, il témoignait dans ses sermons de sa crainte devant la charge qui lui incombait et de sa confiance en la seule grâce divine pour mener le gouvernail de l’Église.

Lourde était en effet la tâche qui se présentait à lui. L’Empire, menacé par les barbares, était de plus miné par la perversion des mœurs, et les Églises, déchirées par les hérésies, laissaient le peuple de Dieu dans l’ignorance et le relâchement. En mêlant admirablement la rigueur à la compassion, saint Léon commença par régénérer le clergé et rétablir le bon ordre dans les Églises d’Afrique et de Sicile, qui venaient d’être victimes des invasions vandales. Dans l’Illyricum, alors dépendant de Rome, il consolida l’autorité du métropolite de Thessalonique, et il restaura aussi le respect de la hiérarchie ecclésiastique dans l’Église des Gaules. Avec une fine perspicacité, il dévoilait les machinations des hérétiques manichéens et donnait aux évêques et aux prêtres l’exemple du bon pasteur par sa vie irréprochable, par le soin qu’il mettait dans l’organisation du culte divin et par ses sermons d’une sobre éloquence. À l’occasion des différentes fêtes de l’année liturgique, il édifiait le peuple, en lui interprétant les mystères de la Foi, et l’exhortait à mener une vie conforme aux principes évangéliques.

Outre cette œuvre pastorale, c’est surtout dans le domaine dogmatique que saint Léon a mérité les honneurs de l’Église. Lorsqu’à la suite des intrigues de l’hérétique Eutychès, soutenu par le puissant ministre Chrysaphe, le faux concile, justement qualifié par saint Léon lui-même de Brigandage d’Éphèse, prononça la condamnation de saint Flavien [16 fév.], le pape, sitôt informé, s’empressa de réprouver de toute son autorité les événements et convoqua un concile des évêques d’Occident, en vue d’annuler les Actes de cette assemblée inique et de rétablir la vraie foi concernant la Personne du Christ. Avant même le pseudo-concile d’Éphèse, saint Léon avait adressé une lettre admirable au patriarche saint Flavien, dans laquelle, après avoir exposé en toute clarté la foi de l’Église en la divinité du Christ, il écrivait :

« Les propriétés des deux natures (divine et humaine) restent donc entières, mais se réunissent en une seule Personne, la majesté s’est liée à l’humilité, la puissance à la faiblesse, l’éternité à la mortalité, afin de pouvoir payer la dette que nous avions contractée, la nature inaccessible à la souffrance s’est unie à celle qui peut souffrir, et comme il le fallait pour nous sauver, Jésus-Christ fait homme, seul Médiateur entre Dieu et les hommes, a pu mourir de sa nature humaine en demeurant immortel dans sa nature divine… Il a pris la forme de la servitude sans la souillure du péché, rehaussant l’humanité sans amoindrir la divinité ; car cet abaissement, par lequel l’invisible s’est rendu visible et le Créateur, Seigneur de toutes choses, a voulu devenir l’un des mortels, a été une condescendance de sa miséricorde et non une diminution de sa puissance…

Le Fils de Dieu est donc venu en ce monde, descendant du séjour céleste, mais sans abandonner la gloire de son Père, et Il est né dans un nouvel ordre de choses et par une naissance nouvelle… La même Personne est donc à la fois vrai Dieu et vrai homme, et cette unité est très véritable, car on y trouve en même temps l’humanité de l’homme et la grandeur de Dieu… L’Église catholique vit et se perpétue par cette croyance que dans le Christ Jésus, l’humanité n’est pas sans véritable divinité, ni la divinité sans véritable humanité. »

On raconte que saint Léon écrivit cette lettre, inspiré par le Saint-Esprit, après de nombreux jours passés dans le jeûne, la veille et la prière, et qu’après l’avoir écrite, il la posa sur le tombeau de saint Pierre, en conjurant le Coryphée des Apôtres de la corriger de toute erreur qui aurait pu s’y glisser par suite de la faiblesse humaine. Au bout de quarante jours, le saint Apôtre lui apparut pendant qu’il priait et lui dit : « J’ai lu et j’ai corrigé. » De fait, en ouvrant la lettre, saint Léon la trouva corrigée de la main de saint Pierre. Cette lettre, remise à ses légats pour être lue au Concile d’Éphèse, fut écartée par les hérétiques. Mais, lorsque le pieux empereur Marcien et sainte Pulchérie convoquèrent le Concile Œcuménique de Chalcédoine (451), on la lut solennellement devant tous les Pères, qui l’accueillirent en s’écriant d’une seule voix : « C’est la foi des Apôtres, c’est la foi des Pères. Pierre a parlé par la bouche de Léon ! »

Pendant que ces grands événements avaient lieu en Orient, l’Occident souffrait pour sa part des ravages causés par Attila et ses hordes de Huns. Après avoir répandu la mort et la destruction en Allemagne et en Gaule, et avoir traversé les Alpes, ils saccagèrent la région de Milan et vinrent menacer Rome. L’empereur, le Sénat et le peuple désemparés supplièrent alors le pape d’entreprendre une démarche de paix auprès du tyran barbare qui faisait trembler le monde. Revêtu de ses ornements pontificaux, à la tête d’un imposant cortège de prêtres et de diacres chantant des cantiques, le saint hiérarque se présenta devant Attila et, à la surprise de tous, celui qu’on appelait le fléau de Dieu montra un respect craintif et accepta de s’en retourner, moyennant un tribut annuel. Quand ses soldats lui demandèrent pourquoi il avait montré cette clémence inaccoutumée, Attila répondit qu’il avait vu aux côtés du pape l’Apôtre Pierre, tenant une épée à la main et le menaçant d’un air terrible. Rome fut ainsi miraculeusement épargnée, mais pour peu de temps, car le peuple ingrat oublia aussitôt le bienfait de Dieu et retourna, l’empereur en tête, à ses désordres habituels. Aussi, le Seigneur, ne tempérant plus sa colère contre la fière cité, permit aux Vandales de Genséric, débarqués d’Afrique, de s’emparer de la capitale et de la piller, en 455. Le pape intervint de nouveau auprès des assaillants et put obtenir d’eux l’engagement de ne pas massacrer la population, ni d’incendier les édifices. Ils se contentèrent de prendre un immense butin et d’emmener en déportation une grande partie de la population, nobles et gens du peuple. Sitôt le fléau apaisé, saint Léon s’employa à consoler les rescapés, à restaurer les églises dévastées et à rétablir, autant que possible, la vie chrétienne dans la ville qui, autrefois si glorieuse, gisait désormais déchue. Il parvint ainsi à envoyer des prêtres et d’importantes aumônes pour secourir les déportés en Afrique. Le reste de sa vie fut consacré à son œuvre pastorale, en corrigeant les abus qui s’étaient glissés dans la discipline ecclésiastique, et à soutenir de son autorité la foi de Chalcédoine, menacée par la réaction des nombreux monophysites, en particulier dans l’Église d’Alexandrie. Il remit finalement son âme à Dieu, en 461, au terme d’un pontificat de vingt et un ans.

Le texte préparé par Olivier Goulais

TELECHARGER ICI