Eglise Orthodoxe
I L’histoire du point de vue de l’Eglise Orthodoxe
L’histoire de l’Eglise Orthodoxe, comme l’histoire des autres églises, est chargée de différents événements : positifs ou négatifs, tragiques ou favorables pour la vie du peuple qui s’est engagé à prêcher au monde la Bonne Nouvelle du Salut. L’Eglise Orthodoxe perçoit l’histoire comme la réalisation de la providence divine concernant le Salut de l’Homme. De ce point de vue l’histoire de l’Eglise est très vaste. Le pasteur Hermas (I-II ap JC) présente Eglise sous les traits d’une dame âgée et vénérable qui graduellement se dépouille des signes de l’âge et se présente comme une jeune fille. Selon Hermas, le monde entier ne fut créé que pour elle : « Elle a été crée la première avant toute chose… »1 C’est ainsi que l’Eglise orthodoxe vit son histoire, d’un côté comme un « vieil univers » né de la providence divine pour que l’Homme puisse y entrer pour obtenir la vie nouvelle, d’un autre côté Eglise est toujours jeune car elle existe dans le monde réel et contemporain : aujourd’hui et maintenant en sillonnant le chemin eschatologique vers le monde de l’avenir. L’Eglise est toujours contemporaine car elle essaye de réaliser les consignes de l’apôtre Piere : « sanctifiez dans vos cœurs le Christ qui est Seigneur. Soyez toujours prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte ». (1Pe 3:15 TOB).
Après cette bref présentation de la perspective de l’histoire par le prisme de l’Eglise Orthodoxe, nous pouvons voir comment cette providence divine concernant le salut est réalisée par l’intermédiaire de l’Eglise Orthodoxe sur les territoires où cette Eglise est apparue ainsi que sur les territoires ou elle a été apportée par les apôtres du Christ ou par les missionnaires dans les époques ultérieures.
I L’Eglise orthodoxe et ses origines.
L’histoire de chaque église chrétienne est liée à Jésus Christ qui est le Fils de Dieu, le Verbe Incarné, le vrai Dieu et le vrai homme. Pour les chrétiens, il est le Messie que Dieu le Père à promis à l’humanité après la chute de nos ancêtres Adam et Eve. C’est lui qui a guéri l’humanité de la maladie du péché originel, c’est lui qui par sa mort et sa résurrection a détruit l’empire du diable et a ouvert les porte du royaume céleste. C’est pourquoi l’apparition de l’Eglise est indissolublement lié à la période de l’Ancien Testament dont l’écriture est utilisée jusqu’à aujourd’hui dans la vie quotidienne de l’Eglise. Pour l’Eglise Orthodoxe, comme pour l’Eglise Catholique et Protestante, Jésus Christ est l’accomplissement de la Loi et des Prophètes, qui a donné à l’Homme un nouveau monde, un nouvel univers, une nouvelle vie où nous entrons par l’intermédiaire du baptême, en se dépouillant de l’habit de vieil homme, et renaissant ainsi à nouveau pour la vie qui sera liée avec le Christ. Avec l’Eglise Catholique et les Églises issues de la Réforme, l’Église Orthodoxe est une des trois expressions majeures du christianisme. Elle est issue de la Pentecôte et du témoignage des Apôtres. Sa mission principale est d’apporter le message de la Bonne Nouvelle à toutes les nations ; cette mission a été révélée par le Christ après sa Résurrection : « Allez donc: de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, (Mat 28:19 TOB)leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps.» (Mat 28:20 TOB).
II Géographie de l’Eglise Orthodoxe.
Aujourd’hui l’Eglise Orthodoxe compte environs trois cent millions de membres dont la majorité vit sur les territoires d’ Europe Orientale et du Nord, tout au long du littoral Nord-Est de la Mediterrannée et au Proche Orient. L’Eglise Orthodoxe se compose d’une série d’Eglise locales dirigée par les évêques, les églises locales sont à leur tour regroupées dans les églises autocéphales (indépendantes en ce qui concerne les questions administratives, en revanche elles sont unies en ce qui concerne les questions doctrinales de la foi, de la vie spirituelle et liturgique). Pour les chrétiens orthodoxes, l’Église universelle se manifeste dans la plénitude de chaque communauté eucharistique, autour de l’évêque qui témoigne de cette continuité apostolique. Les prêtres et diacres aident l’évêque pour tout ce qui concerne la vie pastorale de l’Eglise. Ainsi la vie de l’Eglise se tourne autour de l’Eucharistie qui est le lien principal entre les communautés, les prêtres, les évêques, les patriarches et enfin entre l’Eglise et son chef Jésus Christ. Ce type d’organisation au triple ministère (évêque, prêtre, diacre) était déjà bien établi vers la fin du Ier siècle ; il en est fait mention dans les lettres écrites vers l’an 107 par saint Ignace, évêque d’Antioche. Saint Ignace est le premier à exprimer clairement le fait que la communauté chrétienne locale est l’Église, idée qui reste au cœur de la conception orthodoxe de l’Église : « Là où paraît l’évêque, que là soit la communauté ».2 Aujourd’hui l’Eglise Orthodoxe comprend 14 Eglise autocéphales :
- l’Eglise Orthodoxe du Patriarcat Oeucuménique de Constantinople
- l’Eglise Orthodoxe d’Alexandrie et de toute l’Afrique
- l’Eglise Orthodoxe d’Antioche
- l’Eglise Orthodoxe de Jérusalem et de tout Israël, Palestine, la Jordanie et le Sinaï
- l’Eglise Orthodoxe de Russie
- l’Eglise Orthodoxe de Serbie
- l’Eglise Orthodoxe de Roumanie
- l’Eglise Orthodoxe de Bulgarie
- l’Eglise Orthodoxe de Géorgie
- l’Eglise Orthodoxe du Chypre
- l’Eglise Orthodoxe de Grèce
- l’Eglise Orthodoxe de Pologne
- l’Eglise Orthodoxe d’Albanie
- l’Eglise Orthodoxe de Tchéquie et de Slovaquie
Parmi les 14 Eglises autocéphales, Le patriarche de Constantinople ou patriarche « œcuménique » est investi d’une primauté d’honneur (le premier parmi les égaux) depuis que l’Orient et l’Occident chrétiens se sont séparés en 1054. Depuis cette date le monde chrétien a été séparé en deux parties, les chrétiens d’Orient qui ont soutenu le patriarche Œcuménique ont été nommés « chrétiens orthodoxes », d’où Eglise Orthodoxe ou Orientale. En revanche les chrétiens d’Occident qui sont restés fidèles au Pape de Rome ont été nommés « Chrétiens Catholiques » ou Romains, d’où Eglise Catholique. Cependant pour la premier fois la notion « Orthodoxe, du grec qui signifie opinion juste » était utilisée par les Saint Pères de l’Eglise au début du IV siècle afin de séparer les dogmes canoniques de doctrines hérétiques.
En présentant l’Eglise Orthodoxe il faut préciser que les Églises des trois conciles oeucuméniques, également appelées Anciennes Églises orientales, forment une branche de la famille des Églises orthodoxes orientales pré-calcédonienne au sein du christianisme oriental et regroupent les Églises de tradition liturgique Arménienne, Syriaque et Copte. Parmi les conciles œcuméniques, elles ne reconnaissent que le premier concile de Nicée de 325, le premier concile de Constantinople de 381 et le concile d’Éphèse de 431, avant de se séparer du christianisme de l’Empire byzantin à la suite du concile de Chalcédoine de 451. Du point de vue juridique et canonique ces églises soutiennent les doctrines monophysites concernant les natures en Jésus Christ et ne se trouvent pas dans la communion Eucharistique avec l’Eglise Orthodoxe officielle.
III Les événements marquant l’Histoire de l’Eglise Orthodoxe.
Lorsque nous parlons des événements qui ont définit le caractère de l’Eglise Orthodoxe, il faut mentionner le fait que ces événements peuvent être, ou même sont sans doute aussi importants tant pour l’Eglise Catholique que pour l’Eglise Protestante. l’Eglise du Christ a eu la chance de garder son unité pendant quasiment presque onze siècles. Cette unité était relative, car le corps du Christ qui est l’Eglise était toujours déchirée par les schismes, les hérésies, etc… Nous évitons d’entrer dans cette problématique dans cette présentation, en revanche nousvoudrions indiquer les événements fondamentaux qui ont définit le développement spirituel et canonique de l’Eglise Orthodoxe. Il est important de souligner que l’Eglise Orthodoxe n’est pas apparue à la suite de divisions ou de protestations, elle existe depuis l’institution de l’Eglise du Christ. Cette existence se base sur la fidélité à la Sainte Ecriture. Ensuite l’existence de l’Eglise Orthodoxe est prouvée tout d’abord par la succession apostolique, qui est un élément principal de la canonicité de l’Eglise, ensuite par les documents historiques et enfin par l’héritage des Saints Père de l’Eglise Orthodoxe qui ont fondé la théologie et la spiritualité dite orientale. Le chemin spirituel ainsi que l’approche théologique Orientale sont la carte visite de l’Eglise Orthodoxe dont la doctrine est exprimée par les sept conciles Œcuméniques.
L’Eglise Orthodoxe a son territoire canonique, qui est mentionné plus haut, et participe activement dans le dialogue œcuménique avec les Eglises Catholiques et Protestantes, ainsi dans le dialogue inter-religieux.
Maintenant, regardons dans quelle atmosphère l’Eglise Orthodoxe a été façonnée par la grâce divine et par la ferveurs de ses membres.
a) l’époque des martyrs.
Les martyrs sont considérés comme les piliers de l’Eglise, qui ont réalisé l’adage du Seigneur jadis adressé à l’apôtre Paul : « ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ». (2Co 12:9 LSG). Ils sont l’exemple de la réalisation de la providence divine concernant le salut de l’Homme en dépit de l’acharnement de ce monde. Les martyrs ont crée l’esprit d’Évangélisation, qui se base sur la puissance de Paroles accompagnées par la grâce divine, et non pas sur l’agression, la violence et la force physique. Les trois premiers siècles imprégnés par le sang des martyrs ne sont pas oublié dans l’histoire. Ils nous présentent la réalité de l’Eglise, qui est toujours persécutée dans telle ou telle région de ce monde. Cependant l’Eglise continue toujours son ministère Evangélique dans les conditions que la société contemporaine lui impose. Conformément aux paroles de l’ap. Paul, nous « savons vivre dans la gêne, nous savons vivre dans l’abondance. Nous appronons, en toute circonstance et de toutes les manières, à être rassasié comme à avoir faim, à vivre dans l’abondance comme dans le besoin.(Phi 4:12 TOB) Injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; on nous calomnie, nous consolons. (1Co 4:12-13). Ayant réalisé le message de l’Evangile dans sa vie, ils nous témoigne, que même aujourd’hui la Parole du Seigneur est vivante, elle doit vivre dans le cœur et dans l’âme de chaque membre de l’Eglise.
b) époque de l’Empire Byzantine
l’Epoque Byzantine ouvre de nouvelles perspectives pour l’Eglise. Après l’édit de Milan signé en 313, l’Eglise a obtenu la liberté dans l’Empire, petit à petit le christianisme devient la religion officielle et ainsi Eglise s’unit avec l’Etat. Les conséquences de cette symphonie sont assez ambiguës. D’un coté nous voyons le processus de définition et de concrétisation de la théologique doctrinale orthodoxe exprimée par les sept conciles Œcuméniques qui se passe entre 325 et 787. Pour l’Eglise Orthodoxe, les sept conciles Œcuméniques restent à jamais les garants de la foi ainsi que de la compréhension de la théologie chrétienne révélée par la grâce de l’Esprit Saint à l’Eglise.
La vie quotidienne de l’Eglise se stabilise et ainsi nous voyons l’apparition des grandes Œuvres tant de l’architecture que littéraire du christianisme. Il faut souligner le développement des cultes liturgiques (célébrations), la création des hymnes et surtout la naissance et la formation de l’iconographie. Cette dernière prendra une place importante dans la théologie et la vie spirituelle de l’Eglise Orthodoxe.
D’un autre côté, l’union entre l’Etat et l’Eglise amène la sécularisation progressive de l’Eglise. Comme réaction contre cette évolution, nous voyons apparaître un nouveau mouvement au sein de l’Eglise connu sous le nom de monachisme.
c) Monachisme
Le mouvement est au début assez libre. Le monachisme avec ses doctrines de pauvreté, chasteté, et obéissance, attire les chrétiens qui ont voulu se préserver de ce monde au profit du Seigneur. Les moines, en gardant le lien avec l’Eglise, coupent toutes les relations avec le monde et se retirent dans la désert. Ils deviennent ainsi autonomes, ce qui leur permet de vivre leur vie chrétienne dans une liberté qui ne serait plus encadrée par la politique de l’Empire. Avec le temps le désert se remplit de moines et la vie monastique prend ses formes, devenant un organisme indispensable pour Eglise. Le monachisme devient la voix libre de l’Eglise, sa conscience est le garant de l’orthodoxie, c’est à dire de la foi droite. L’esprit monastique attire les chrétiens qui s’adressent aux moines pour obtenir des conseils concernant la vie spirituelle ou tous simplement pour participer un peu à cette vie que propose le monachisme. Le St Antoine le Grand est considéré comme le père du monachisme oriental.
d) grande schisme de 1054
En 1054, une délégation du Pape Léon IX envoyée à Constantinople dépose sur l’autel de Sainte Sophie, l’Église impériale de Constantinople, une sentence d’excommunication du Patriarche Michel Cérulaire, qui à son tour excommunie le Pape. Les excommunications réciproques ne seront levées qu’en 1965 par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras I, lors d’une rencontre historique à Jérusalem3. Cette grande période de séparation définit les frontières tant territoriales que spirituelles entre deux mondes chrétiens : Oriental (Orthodoxe) et Occidental (Catholique). Deux Eglises séparées, passant par une longue période de querelles et disputes mais aussi de recherches, de réflexions et d’apprentissage. Elles continuent leur vie dans deux parties de l’univers, opposées l’une à l’autre avec des tensions politique, mais aussi avec tous ce qui concerne les aspects culturels et philosophiques. En revanche la providence divine nous amène vers les recherches de l’unité, de compréhension et de dialogue.
e) La chute de l’Empire Byzantin
La chute de l’Empire Byzantin en 1453 ouvre une nouvelle page dans l’histoire de l’Eglise Byzantine. Malgré la perte de son pouvoir politique elle reste toujours le moteur non seulement de la vie chrétienne mais aussi d’une idée patriotique et nationale. Sous l’Empire Ottoman, l’Église est à la fois tolerée et persecutée. Le patriarche de Constantinople est nommé Etnarque du peuple Orthodoxe. Cependant les quatre patriarcats traditionnels de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem, ont connu une existence précaire pendant des siècles. Cette nouvelle expérience ainsi que le rôle de l’Eglise dans la société montre que la nature de l’Eglise est toujours la même. L’Eglise ne change pas cependant elle est toujours prête à vivre dans les conditions contemporaines. Cette décentralisation dû à la chute de l’Empire fortifie les relations des Eglises locales qui gardent leur unité, et leur fidélité à l’Evangile en le payant par le sang des nouveaux martyrs qui donnent leurs vies pour l’Eglise. A partir de cette époque on constate que le chemin historique de l’Eglise sera toujours un chemin sinueux, avec des hauts et des bas, des persécutions et des périodes stables, ce qui correspond à la parole que le Seigneur nous a laissé en héritage : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: ‹Le serviteur n’est pas plus grand que son maître›; s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. (Joh 15:20 TOB) ».
f) Diaspora et rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident 4
Un des grands événements spirituels du XXe siècle est la rencontre de l’Orthodoxie et de l’Occident, grâce surtout à la présence en Occident de la diaspora orthodoxe, russe, ukrainienne , grecque, roumaine, serbe et arabe. Il y avait déjà à la fin du XIXe siècle une présence importante d’immigrants orthodoxes en Europe occidentale et en Amérique du Nord. La première guerre mondiale a déclenché l’arrivée massive de réfugiés grecs chassés de Turquie. À partir de 1920 ont déferlé des vagues d’émigrés russes, chassés de leur patrie par la révolution bolchevique. Parmi eux, l’élite de l’intelligentsia Russe s’est établie principalement en France. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des Roumains, Bulgares et Serbes se sont ajoutés à une deuxième vague d’émigrés russes. Depuis la crise libanaise, de nombreux Arabes chrétiens en provenance du Liban et de la Syrie se sont établis en Europe et en Amérique du Nord. De nos jours, une troisième vague d’immigration russe, suite à l’effondrement de l’Union soviétique, vient augmenter la présence dans les pays occidentaux de populations issues de la tradition orthodoxe.
Les immigrants des pays de tradition orthodoxe apportent avec eux non seulement la foi et la pratique orthodoxe, mais aussi leurs Églises nationales, qui se trouvent implantées dans les pays d’accueil. D’importantes écoles de théologie ont été fondées, notamment l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et le Séminaire Saint-Vladimir à New-York. Parmi les représentants éminents de « l’Ecole de Paris » figurent les théologiens, père Serge Boulgakov Vladimir Lossky, Georges Florovsky, Léonide Ouspensky, Paul Evdokimov, Jean Meyendorff et Alexandre Schmemann. Ces deux derniers se sont établis au Séminaire Saint-Vladimir à New-York.
À partir de la fin des années 1920 apparaissent des » Orthodoxies occidentales « , des paroisses utilisant les langues occidentales comme langues liturgiques. Celles-ci ont été créées à la fois par l’implantation progressive dans les pays d’accueil des immigrants et de leurs descendants, et par la conversion d’Occidentaux » de souche « . La première Liturgie célébrée en français remonte à 1927 et la première paroisse francophone a été fondée à Paris en 1928.
La création en 1997 de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) permet une concertation très régulière entre les évêques, la mise en place d’une coopération entre les diocèses et la prise de décisions communes. Elle assure aussi une représentativité auprès des autres confessions religieuses, des autorités civiles et de tous les organismes qui souhaitent un contact avec l’orthodoxie.
La présence des populations d’immigrants de tradition orthodoxe en Occident permet depuis plus d’un siècle un contact véritable entre les deux grandes traditions du christianisme. Les chrétiens occidentaux peuvent découvrir les traditions spirituelles soigneusement transmises et enrichies pendant des siècles dans l’Église Orthodoxe, la Liturgie byzantine, les icônes, la spiritualité et une théologie demeurée fidèle aux enseignements des Pères et des Conciles œcuméniques.
- QUASTEN.J Initiation aux Père de l’Eglise, V I, CERF, Paris 1955, p. 116-117.
- QUASTEN.J Initiation aux Père de l’Eglise, V I, CERF, Paris 1955, p. 78
- http://www.pagesorthodoxes.net/foi-orthodoxe/apercu-histoire.htm#schisme
- http://www.pagesorthodoxes.net/foi-orthodoxe/apercu-histoire.htm#ren