Dimanche 11 juillet 2021 – Pas de célébration

Dimanche 11 juillet 2021.

(28 juin dans l’ancien calendrier.)

3e dimanche après la Pentecôte.

 

Attention : pas de célébrations ce dimanche en l’église St-Nicolas !

 

Péricopes de ce dimanche

Lecture de l’Épître de saint Paul aux Romains (du jour : Rom. 5, 1-10)

Frères, justifiés que nous sommes par la Foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, Qui nous a donné d’avoir accès par la Foi au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre fierté, c’est l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Mais ce n’est pas tout : nous mettons aussi notre fierté dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, la patience une fidélité à toute épreuve, qui à son tour produit l’espérance. Or l’espérance ne déçoit pas, puisque, par l’Esprit saint qu’Il nous a donné, Dieu a répandu son amour dans nos cœurs. En effet, alors que nous étions encore sans cette force, c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour des impies. À peine voudrait-on mourir pour un juste ; pour un homme de bien, oui, peut-être osera-t-on mourir. Mais la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous. Combien plus, maintenant que nous sommes justifiés dans son sang, serons-nous par lui sauvés de la colère. Si, étant ennemis, nous fûmes réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, combien plus, une fois réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie !

Итак, оправдавшись верою, мы имеем мир с Богом через Господа нашего Иисуса Христа, через Которого верою и получили мы доступ к той благодати, в которой стоим и хвалимся надеждою славы Божией. И не сим только, но хвалимся и скорбями, зная, что от скорби происходит терпение, от терпения опытность, от опытности надежда, а надежда не постыжает, потому что любовь Божия излилась в сердца наши Духом Святым, данным нам. Ибо Христос, когда еще мы были немощны, в определенное время умер за нечестивых. Ибо едва ли кто умрет за праведника; разве за благодетеля, может быть, кто и решится умереть. Но Бог Свою любовь к нам доказывает тем, что Христос умер за нас, когда мы были еще грешниками. Посему тем более ныне, будучи оправданы Кровию Его, спасемся Им от гнева. Ибо если, будучи врагами, мы примирились с Богом смертью Сына Его, то тем более, примирившись, спасемся жизнью Его.

Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (du jour : 6, 22-33)

En ce temps-là, le Seigneur dit : « La lampe du corps c’est l’œil ; si ton œil est sans malice, tout ton corps sera lumineux ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera obscur. Si la lumière qui est en toi est obscure, quelle obscurité ! Nul ne peut être l’esclave de deux seigneurs : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il restera attaché à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez être l’esclave de Dieu et de la richesse. C’est pourquoi Je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez ou boirez, ni pour votre corps de ce que vous revêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne récoltent, ni n’entassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas plus importants qu’eux ? Qui de vous, dans son inquiétude, peut allonger sa taille d’une seule coudée ? Et pourquoi vous inquiéter du vêtement ? Regardez les lys des champs : comme ils poussent ! Ils ne peinent ni ne filent, mais Je vous dis que jamais, dans toute sa splendeur, Salomon ne fut vêtu comme un seul d’entre eux. Si donc Dieu vêt ainsi la plante des champs qui se dresse aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne fera-t-Il pas plus pour vous, gens de peu de foi ? Ne vous faites donc pas de soucis en disant : Que mangerons-nous, que boirons-nous, que mettrons-nous ? De tout cela s’inquiètent les nations. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez tout d’abord son royaume et sa justice, et tout cela vous sera accordé. »

Светильник для тела есть око. Итак, если око твое будет чисто, то всё тело твое будет светло; если же око твое будет худо, то всё тело твое будет темно. Итак, если свет, который в тебе, тьма, то какова же тьма? Никто не может служить двум господам: ибо или одного будет ненавидеть, а другого любить; или одному станет усердствовать, а о другом нерадеть. Не можете служить Богу и маммоне. Посему говорю вам: не заботьтесь для души вашей, что вам есть и что пить, ни для тела вашего, во что одеться. Душа не больше ли пищи, и тело одежды? Взгляните на птиц небесных: они ни сеют, ни жнут, ни собирают в житницы; и Отец ваш Небесный питает их. Вы не гораздо ли лучше их? Да и кто из вас, заботясь, может прибавить себе росту хотя на один локоть? И об одежде что заботитесь? Посмотрите на полевые лилии, как они растут: ни трудятся, ни прядут; но говорю вам, что и Соломон во всей славе своей не одевался так, ка́к всякая из них; если же траву полевую, которая сегодня есть, а завтра будет брошена в печь, Бог так одевает, кольми паче вас, маловеры! Итак не заботьтесь и не говорите: что нам есть? или что пить? или во что одеться? потому что всего этого ищут язычники, и потому что Отец ваш Небесный знает, что вы имеете нужду во всем этом. Ищите же прежде Царства Божия и правды Его, и это все приложится вам.

Paroles des Pères

Quand les démons te voient plein d’ardeur pour prier vraiment, alors ils te suggèrent des idées (noemata) de certaines affaires soi-disant nécessaires, et en peu de temps ils éveillent le souvenir de ces choses et poussent l’esprit à leur recherche ; alors, l’esprit, échouant à les trouver, devient très triste et abattu. Lorsque l’esprit se tient pour prier, les démons lui rappellent les choses qu’il a cherché et dont il s’est souvenu, afin de l’entraîner à les considérer et ainsi perdre le fruit de l’oraison. […]

Ne prie pas pour que ta volonté soit faite, car ta volonté n’est pas en pleine harmonie avec celle de Dieu. Prie plutôt comme il nous a été enseigné, en disant : “Que ta volonté soit faite” en moi. Et en toute chose, demande-Lui de cette manière que sa volonté soit faite. Il veut seulement ce qui est bien et profitable pour l’âme, mais ce n’est pas toujours ce que tu poursuis. Souvent dans mes prières j’ai demandé d’obtenir quelque chose qui me semblait bon, insistant dans ma requête, violentant irrationnellement la volonté de Dieu, sans Lui permettre de me procurer ce que Lui-même savait mieux me convenir. Et quand je recevais finalement ce que j’avais demandé, j’étais désolé d’avoir demandé que ma volonté se fît ; car la chose ne tournait pas pour moi comme je m’étais figuré. Qui est bon sinon Dieu ? Abandonnons-Lui tout ce qui nous concerne, et nous nous en trouverons bien. Car Il est entièrement bon et le dispensateur de bonnes choses.

Ne t’afflige pas si tu ne reçois pas aussitôt de Dieu l’objet de ta requête ; Il souhaite pour toi un plus grand bénéfice par la persévérance dans la prière.  Car qu’y a-t-il de plus grand que de converser avec Dieu et d’être en relation avec Lui ? […]

Dans ta prière, poursuis seulement la justice et le Royaume, c’est-à-dire la vertu et la connaissance, et tout le reste te sera donné par surcroît.

– Saint Nil d’Ancyre (Évagre), Traité sur l’oraison.

 ***

Quand nous appelle l’heure de l’assemblée, il faut préférer à tout les biens spirituels et la réunion qui se tient dans l’église, pour que même les biens que nous avons sous la main soient placés en sécurité.

Si vraiment nous donnons la première place aux réalités spirituelles, nous n’aurons pas à nous préoccuper des biens matériels, car Dieu, dans sa bonté, nous les procurera en abondance. Si, au contraire, négligeant les biens spirituels, nous veillons uniquement à nos intérêts temporels et que, faisant bon marché de notre âme, nous nous soucions constamment des choses terrestres, nous perdrons alors les biens spirituels sans rien y gagner pour ceux de ce monde.

Ne renversons donc pas, je vous en prie, l’ordre des choses. Connaissant la bonté de notre Maître, remettons-nous à lui en toutes choses et ne nous laissons pas accabler par les soucis de cette vie. Si Dieu nous a tirés du néant à l’être, par sa bienveillance, à bien plus forte raison nous fera-t-il encore plus sûrement bénéficier à l’avenir de toute sa providence. Car, dit l’Évangile, votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela avant même que vous l’ayez demandé.

C’est pourquoi il exige que nous soyons libres de tout souci temporel et que nous nous consacrions totalement aux biens spirituels. « Cherchez donc, nous dit-il, les biens spirituels et je pourvoirai moi-même amplement à tous vos besoins matériels. » […] Troquons nos préoccupations et partageons nos soucis : prenons sur nous le soin de notre âme, puisqu’elle est l’essentiel en nous, et laissons au commun Maître de toutes choses tout le souci et les préoccupations du corps.

C’est là précisément le plus beau témoignage de sa sagesse et de son ineffable bonté, de nous avoir mis en mains le soin de ce qu’il y a de plus grand en nous, je veux dire l’âme, nous apprenant, par les faits eux-mêmes, qu’il nous a créés libres et qu’il a laissé en notre pouvoir et en notre volonté ou de choisir la vertu ou de passer dans le camp du mal, tout en promettant de pourvoir lui-même à tout ce qui concerne le corps. […]

C’est pourquoi, nous qu’il a honorés de la raison – quelle prééminence dont il nous a jugés dignes ! – Dieu nous invite à imiter les êtres sans raison. « Voyez, dit-il, les oiseaux du ciel, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit ». Autrement dit : « Si je prends un tel soin des oiseaux sans raison et leur procure tout ce dont ils ont besoin, sans semailles ni labour, je veillerai d’autant mieux sur vous, qui êtes doués de raison, pourvu que vous choisissiez de préférer le spirituel au charnel. Si pour vous j’ai produit tout cela et la création tout entière, si j’en prends un tel soin, de quelle providence attentive ne vous jugerai-je pas dignes, vous pour qui j’ai fait tout cela ? »

Mettons donc notre confiance, je vous en prie, en la promesse de Dieu et dirigeons toutes nos pensées vers les désirs spirituels. Considérons tout le reste comme secondaire par rapport à la jouissance des biens futurs.

– Saint Jean Chrysostome, Catéchèses baptismales, 8, SC 50, p. 257-260.

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Mémoire des saints de l’Athos. Sainte Euphémie, mégalomartyre, qui a confirmé la confession de foi des 630 Pères réunis à Chalcédoine pour le IV Concile Œcuménique (commémorée le 16/09) ; sainte Olga, princesse de Russie, baptisée Hélène, égale aux apôtres (969) ; saint Cindée de Pamphilie, prêtre, martyr (III°-IV°) ; saint Marcien, martyr à Iconium (vers 250) ; saint Savin et saint Cyprien, son frère, martyrs à La Bresse, dans le Poitou (VI°) ; saint Aleth, évêque de Cahors (V°) ; saint Léonce II, évêque de Bordeaux (VI°) ; saint Nectaire de Bryoulle (près d’Ephèse), pénitent, néo-martyr (1820) ; saint Sophrony l’Athonite, disciple de saint Silouane et fondateur du monastère Saint-Jean-Baptiste (1993).

Saints célébrés ce dimanche selon l’ancien calendrier

Mémoire des saints de l’Athos. Translation des reliques des saints Cyr et Jean (412) ; saint Zacharie, évêque de Lyon (IIIème s.) ; sainte Téchilde, reine de Bourgogne (vers 600) ; saint Maëlmon, évêque d’Aleth (v. 658) ; saint Paul de Corinthe, médecin (VIIème s.) ; saint Xénophon de Robéïka (1262), saints Serge et Germain, thaumaturges de Balaam (vers 1353) ; saints néomartyrs de Russie : Basile (Sitnikov), diacre (1918) ; moniale Sebastienne (Agueiëva-Zouïeva) (1938) ; Grégoire (Samarine), diacre (1940).

Extrait du Synaxaire de Père Macaire selon l’ancien calendrier

Translation des reliques des saints Cyr et Jean (412). Après le glorieux martyre des saints anargyres Cyr et Jean [31 janv.], des pieux chrétiens allèrent cacher leurs corps dans l’église Saint-Marc, de peur que les païens ne les profanent. De longues années après, sous le règne de Théodose le Jeune (414), comme notre saint Père saint Cyrille [9 juin], qui venait de succéder à son oncle Théophile sur le siège d’Alexandrie, priait Dieu avec larmes de lui révéler comment lutter contre les restes de cultes idolâtres, en particulier celui d’Isis guérisseuse, à Ménouthis, près de Canope , un ange lui apparut et lui ordonna d’y transférer les reliques des deux saints martyrs Cyr et Jean, dans une église dédiée aux saints Évangélistes, que Théophile avait fait ériger non loin du sanctuaire païen. Le saint évêque rassembla aussitôt son clergé et le peuple et, après leur avoir rapporté sa vision, il prit lui-même la tête d’un somptueux cortège, auquel s’adjoignit presque toute la population d’Alexandrie. Parvenus à l’église Saint-Marc, on ouvrit le tombeau des saints martyrs, qui était tombé dans l’oubli, et leurs reliques apparurent intactes et resplendissantes de la grâce du Saint-Esprit. On les plaça sur un char, et dans un grand concert de chants et d’hymnes, accompagnés de lumières et d’encens, on procéda à leur translation jusqu’à Ménouthis. Aussitôt des miracles commencèrent à se produire : les malades étaient guéris, les possédés délivrés, les aveugles recouvraient la vue, les infirmes marchaient, comme au temps de la vie publique du Seigneur. Quand on déposa les reliques dans l’église des Saints-Évangélistes, le démon qui habitait le temple d’Isis s’enfuit effrayé et les prêtres païens, voyant toutes ces merveilles, vinrent se jeter aux pieds de l’archevêque pour demander le baptême. Avec le temps, le temple abandonné fut enfoui dans le sable, tandis que le sanctuaire des saints martyrs attirait une foule toujours grandissante de pèlerins, venus de toutes les extrémités de l’Empire pour y solliciter leur assistance. On avait construit autour du sanctuaire de nombreuses hôtelleries pour les recevoir, mais les malades passaient en général la nuit auprès du tombeau des saints qu’ils baisaient avec dévotion, s’oignant de l’huile de leurs veilleuses ou buvant l’eau de la fontaine qui coulait à l’extérieur. Innombrables étaient les miracles qui s’accomplissaient par l’intercession des saints anargyres , qui souvent révélaient aux malades le moyen par lequel ils obtiendraient la guérison, en leur apparaissant en rêve ou à l’état de veille.