Dimanche 3 mai 2020 – des Saintes Femmes Myrophores

Dimanche des Saintes Femmes Myrophores. 

Dimanche 3 mai 2020.

(Dimanche 20 avril dans l’ancien calendrier.)

 

Synaxaire de ce dimanche

Ce troisième dimanche de Pâques, nous célébrons la fête des saintes femmes Myrrophores (Marie-Madeleine ; Salomé ; Jeanne, femme de Khouzas ; Marie et Marthe, les sœurs de Lazare ; Marie, femme de Cléophas ; Suzanne) ; nous faisons aussi mémoire de Joseph d’Arimathie, secret disciple du Seigneur, et nous y ajoutons le souvenir de Nicodème, qui venait de nuit pour écouter Jésus. Venues près du sépulcre du Sauveur, les Myrophores hésitaient, l’une à l’autre se disant : « Qui donc nous roulera la pierre du tombeau ? » Mais regardant, elles virent que la pierre était roulée, effrayées par l’aspect de l’Ange resplendissant, elles furent saisies de peur et pensèrent s’enfuir, mais le jeune homme leur cria : « Ne craignez point ! Il est ressuscité, celui que vous cherchez ! Venez, voyez le lieu où reposait le corps de Jésus, courez chez les Disciples, annoncez-leur : le Sauveur est sorti du tombeau ! »

Péricopes de ce dimanche

Lecture des Actes des Apôtres (6, 1-7)

En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque murmuraient contre ceux de langue hébraïque, disant que, dans les secours distribués quotidiennement, les veuves de leur groupe étaient désavantagées. Les Douze convoquèrent alors l’assemblée des disciples et leur dirent : « Il n’est pas normal que nous délaissions la parole de Dieu pour le service des repas. Cherchez plutôt parmi vous, frères, sept hommes qui aient l’estime de tous, qui soient remplis de sagesse et de l’Esprit saint, et nous les chargerons de cet emploi. Quant à nous, c’est à la prière et au service de la Parole que nous resterons attachés. Cette proposition fut agréée de tout le monde, et c’est ainsi que furent choisis Etienne, cet homme rempli de foi et de l’Esprit saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un prosélyte d’Antioche. On les présenta aux apôtres qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains. Et la parole du Seigneur se développait, les disciples devenaient de plus en plus nombreux à Jérusalem, un grand nombre de prêtres adhérait à la foi.

В эти дни, когда умножились ученики, произошел у Еллинистов ропот на Евреев за то, что вдовицы их пренебрегаемы были в ежедневном раздаянии потребностей. Тогда двенадцать Апостолов, созвав множество учеников, сказали: нехорошо нам, оставив слово Божие, пещись о столах. Итак, братия, выберите из среды себя семь человек изведанных, исполненных Святаго Духа и мудрости; их поставим на эту службу, 4а мы постоянно пребудем в молитве и служении слова. И угодно было это предложение всему собранию; и избрали Стефана, мужа, исполненного веры и Духа Святаго, и Филиппа, и Прохора, и Никанора, и Тимона, и Пармена, и Николая Антиохийца, обращенного из язычников; 6их поставили перед Апостолами, и сии, помолившись, возложили на них руки. И слово Божие росло, и число учеников весьма умножалось в Иерусалиме; и из священников очень многие покорились вере.

Lecture de l’Évangile selon saint Marc (15, 43 à 16, 8)

En ce temps-là, la veille du sabbat, arriva Joseph d’Arimathie, membre éminent du conseil, et qui, lui aussi, attendait le règne de Dieu. Il entra courageusement chez Pilate pour réclamer le corps de Jésus. Pilate s’étonna que Jésus fût déjà mort. Il convoqua le centurion et lui demanda s’Il était mort depuis longtemps. Renseigné par le centurion, il accorda le corps à Joseph. Ayant acheté un linceul, celui-ci descendit Jésus, l’enroula dans le linceul, le déposa dans un tombeau creusé dans le roc et roula une pierre à l’entrée du tombeau. Marie de Magdala et Marie, mère de Joseph, regardaient où on avait déposé le corps de Jésus. Le sabbat passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller embaumer Jésus. De grand matin, le premier jour du sabbat, elles vinrent au tombeau ; le soleil était déjà levé. Elles se disaient entre elles : « Qui roulera pour nous la pierre de l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée ; pourtant elle était très grande. Entrées dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme revêtu d’un vêtement blanc et elles furent très effrayées. Mais il leur dit : « N’ayez pas peur ; vous cherchez Jésus, le Nazaréen, le Crucifié ; Il a été ressuscité ; Il n’est pas ici, voici l’endroit où on l’avait déposé. Mais allez ; dites à ses disciples et à Pierre qu’Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez comme Il vous l’a dit. » Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, car elles étaient tremblantes et stupéfaites ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

Пришел Иосиф из Аримафеи, знаменитый член совета, который и сам ожидал Царствия Божия, осмелился войти к Пилату, и просил тела Иисусова. Пилат удивился, что Он уже умер, и, призвав сотника, спросил его, давно ли умер? И, узнав от сотника, отдал тело Иосифу. Он, купив плащаницу и сняв Его, обвил плащаницею, и положил Его во гробе, который был высечен в скале, и привалил камень к двери гроба. Мария же Магдалина и Мария Иосиева смотрели, где Его полагали. По прошествии субботы Мария Магдалина и Мария Иаковлева и Саломия купили ароматы, чтобы идти помазать Его. И весьма рано, в первый день недели, приходят ко гробу, при восходе солнца, и говорят между собою: кто отвалит нам камень от двери гроба? И, взглянув, видят, что камень отвален; а он был весьма велик. И, войдя во гроб, увидели юношу, сидящего на правой стороне, облеченного в белую одежду; и ужаснулись. Он же говорит им: не ужасайтесь. Иисуса ищете Назарянина, распятого; Он воскрес, Его нет здесь. Вот место, где Он был положен. Но идите, скажите ученикам Его и Петру, что Он предваряет вас в Галилее; там Его увидите, как Он сказал вам. И, выйдя, побежали от гроба; их объял трепет и ужас, и никому ничего не сказали, потому что боялись.

Paroles des Pères

Vous l’avez entendu, très chers frères : les saintes femmes qui avaient suivi le Seigneur sont venues au tombeau avec des aromates : entraînées par leur dévouement, elles continuent à servir même après sa mort, Celui qu’elles ont aimé pendant sa vie. Leur conduite n’est-elle pas le signe de ce qui doit s’accomplir dans la sainte Église ? Car nous devons écouter le récit de leurs actions en méditant sur ce qu’il nous faut faire, à notre tour, pour les imiter.

Si nous sommes remplis d’un parfum de vertus et que nous cherchons le Seigneur accompagnés d’une réputation de bonnes œuvres, c’est comme si nous nous rendions à son tombeau avec des aromates. Ces femmes venues avec leurs aromates voient des anges, de la même manière les âmes qui marchent vers le Seigneur, mues par de saints désirs, avec les parfums de leurs vertus, voient aussi les habitants de la Cité d’en haut.

Il nous faut remarquer ce que signifie le fait qu’elles voient l’ange assis à droite. Que symbolise la gauche, sinon la vie présente, et la droite, sinon la vie éternelle ? C’est pourquoi il est écrit dans le Cantique des Cantiques : « Son bras gauche est sous ma tête, et sa droite m’étreint. » (Ct 2, 6). Puisque notre Rédempteur s’était affranchi de la corruption de la vie présente, il était normal que l’ange venu annoncer sa vie éternelle fût assis à droite.

Il est apparu vêtu d’une robe blanche, parce qu’il annonçait les joies de notre fête. L’éclat de son vêtement est le signe de la splendeur de notre solennité. Devons-nous l’appeler notre solennité ou la sienne ? Mais pour parler plus exactement, appelons-la à la fois la sienne et la nôtre. La Résurrection de notre Rédempteur fut bien notre fête, parce qu’elle nous a ramenés à l’immortalité ; elle fut aussi la fête des anges, puisqu’en nous faisant revenir au Ciel, elle a complété leur nombre. Un ange est donc apparu en vêtements blancs en ce jour qui est en même temps sa fête et notre fête car, tandis que la Résurrection du Seigneur nous ramène au Ciel, elle répare les pertes subies par la patrie céleste.

– St Grégoire le Grand, Homélies sur les Evangiles, homélie 21 du 15 avril 591.

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Quand nous adorons l’image de la croix vénérable et vivifiante, nous savons qu’elle est tirée du bois. Nous ne vénérons pas la matière, mais l’image qui est le symbole du Christ. Car Il a dit en effet à ses propres disciples comme s’Il leur léguait son testament : « alors apparaîtra le signe du Fils de l’homme dans le ciel » (Mat. 24-30), voulant parler de la croix. C’est pourquoi aussi l’ange de la résurrection dit aux femmes : « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ». Il y en a beaucoup de qui sont appelés Jésus et beaucoup qui prétendent être le Christ, mais nous adorons le seul crucifié. Il ne dit pas : percé d’une lance, mais crucifié. Il faut donc adorer le signe du Christ. Car là où est son signe, Lui y est aussi. Mais il n’y a pas à adorer la matière dont est faite l’image de la croix, même si elle est en pierre précieuse ou en or.

– St Jean Damascène, Exposé de la foi orthodoxe, IV.

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L’entreprise des femmes ne parait pas – humainement parlant pouvoir réussir. Et cependant elles se sont mises en route. Sans savoir comment, elles entreront dans le sépulcre, elles marchent vers lui. De même, sans savoir comment sera ôté l’obstacle qui peut-être nous empêche d’avoir accès au Sauveur, ayons confiance. Faisons un premier mouvement. Levons-nous. Mettons-nous en route. Marchons vers Jésus que la lourde pierre sépare de nous. Que la foi et l’espérance nous guident.

Les femmes ne vont pas au sépulcre les mains vides. « Elles achetèrent des aromates pour aller oindre son corps. » Apportons, nous aussi, quelque chose au sépulcre. Même si nous sommes souillés par les plus grands péchés, apportons au sépulcre un commencement de bonne volonté, notre peu d’amour, un acte charitable envers d’autres, notre faible prière. Sans doute ce ne sont pas nos pauvres dons qui obtiendront que la pierre soit ôtée, car notre accès à Jésus ressuscité et à la puissance de sa Résurrection demeure le présent magnifique et entièrement gratuit de la miséricorde divine. Mais le fait que nous ne nous acheminons pas vers le sépulcre avec des mains tout à fait vides montrera que notre cour non plus n’est pas vide. Où sont les « aromates » avec lesquelles nous voulons « oindre » Jésus ?

Et voici que le miracle s’est produit. « Elles virent que la pierre avait été roulée. » Les femmes n’auraient pas pu enlever cet obstacle. Mais Dieu lui-même y a pourvu. L’Évangile que nous lisons ce dimanche ne précise pas comment la pierre de l’entrée du sépulcre fut roulée. Un autre Évangile est plus explicite : « Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre… » Ce verset est riche de sens. Quand l’ange du Seigneur vient ôter la pierre du sépulcre, il ne la roule pas doucement. Ce n’est pas une opération qui puisse s’accomplir sans effort, sans une commotion violente et profonde. Il y faut un tremblement de terre. De même, l’enlèvement de l’obstacle qui nous sépare de Jésus ne doit pas être conçu par nous comme un ajustement partiel. Il ne s’agit pas d’ôter ou de déplacer quelques pierrailles, de modifier quelques détails en laissant l’ensemble aussi inchangé que possible. Là encore, un tremblement de terre doit intervenir. C’est-à-dire que le changement doit être total, atteignant tous les aspects de notre être. La conversion est un « tremblement de terre » spirituel.

– Un moine de l’Église d’Orient, L’An de grâce du Seigneur

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Saint Timothée et son épouse sainte Maure, martyrs en Égypte (298) ; saint Théodose, higoumène des Grottes de Kiev (1074) ; saint Pierre, thaumaturge, évêque d’Argos (922) ; saint Théophane, évêque de Périthéorion (1353) ; saintse Julienne (1393) et Eupraxie (1394) de Moscou ; saint néo-martyr Ahmed le Calligraphe (1682) ; saint hiéromartyr Nicolas (Benevolensky), prêtre (1941).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire selon le nouveau calendrier

Saint Timothée était originaire d’un village proche de Thèbes, en Égypte. Il avait été ordonné lecteur et, par la lecture des livres saints dans les assemblées liturgiques, il confirmait les chrétiens dans leur espérance des biens à venir. Lorsque furent publiés les premiers édits de Dioclétien contre les chrétiens (304), vingt jours seulement après son mariage avec la pieuse Maure, Timothée fut dénoncé comme prédicateur de la nouvelle religion et traduit devant le préfet de Thèbes, Arien, qui le somma de lui livrer les livres de l’église. Mais le saint refusa, disant : « De même qu’un père ne saurait livrer volontairement ses enfants à la mort, de même je préfère mourir plutôt que de livrer à l’autodafé ces manuscrits par lesquels les fidèles et moi-même recevons la grâce de Dieu et la protection de ses anges. » Pris de colère, Arien lui fit passer dans les oreilles des broches rougies au feu, qui, transperçant le tympan, lui crevèrent les deux yeux qui tombèrent à terre. On l’attacha ensuite à une roue couverte de clous qui lui déchiquetèrent la chair ; mais Timothée fut guéri par la grâce de Dieu et résista à d’autres supplices, en criant que rien ne pourrait le séparer de l’amour du Christ (cf. Rm 8, 35). Le tyran le fit alors jeter en prison et convoqua Maure avec l’espoir de l’utiliser pour vaincre la résistance de Timothée. Il essaya d’abord, par des flatteries, de la convaincre de ramener son époux à la raison, afin de ne pas le perdre après vingt jours seulement de mariage. Au terme d’un bref entretien avec Timothée, Maure sortit du cachot, pleine d’une sainte ardeur, et confessa au préfet qu’elle aussi était chrétienne et se tenait prête à offrir sa vie pour le Christ. Arien lui fit tondre les cheveux et, après avoir eu les doigts coupés, elle fut jetée dans de l’eau bouillante. Elle resta toutefois indemne et dit au magistrat : « Ton feu est bien faible. Si tu n’as pas assez de bois, envoie des serviteurs chez mes parents, et ils t’en donneront ! » Arien s’approcha et demanda à vérifier par lui-même si l’eau était bien chaude. Maure lui jeta de l’eau et, hurlant de douleur, le préfet vit la peau de sa main se décoller sous l’effet de la brûlure. Il ordonna alors de brûler la sainte avec des torches préalablement enduites de goudron et de soufre. Mais Maure restait encore invulnérable et raillait l’impuissance de ses persécuteurs. Arien donna alors l’ordre d’attacher les deux époux à des croix, l’un en face de l’autre, et de les laisser mourir lentement. Ils restèrent ainsi crucifiés, à l’imitation de notre Seigneur Jésus-Christ, pendant neuf jours entiers, en s’encourageant mutuellement à la patience.

Plein de rage devant ce spectacle de la victoire du Christ qui habitait en eux par la foi, le diable prit une apparence humaine et présenta à Maure une coupe de lait mêlé de miel pour la désaltérer. Mais la sainte le repoussa par sa prière. Par la suite, il la transporta en imagination dans une terre de délices, près d’un fleuve de lait. Celle-ci s’arma alors d’une sainte colère pour repousser une fois de plus ces avances trompeuses, et déclara qu’elle préférait boire au calice de vie éternelle que le Christ lui présentait sur la croix. Dès le départ du démon, un ange du Seigneur apparut, prit Maure par la main et l’entraînant en vision au ciel, il lui montra un trône resplendissant, sur lequel étaient posées une robe d’une blancheur éclatante et une couronne en or, et il dit : « C’est pour toi que ces choses sont préparées. » Puis il la transporta dans un lieu plus élevé encore, où se trouvaient un autre trône, une autre robe blanche et une autre couronne, et il ajouta : « Celles-ci ont été préparées pour ton mari, car c’est lui qui a été la cause de ton salut. » Revenue à elle, Maure fit part de cette révélation à Timothée, et c’est avec joie qu’ils remirent ensemble leur âme à Dieu, le dixième jour.

Des pieux chrétiens acquirent leurs corps à prix d’argent et les ensevelirent avec honneurs, en rendant grâce à Dieu d’avoir glorifié ses saints martyrs. Par la suite de nombreuses guérisons s’accomplirent non seulement auprès de leurs reliques, mais aussi au profit des fidèles qui vénéraient leur icône ou invoquaient le nom des saints époux.

Saints célébrés ce dimanche selon le nouveau calendrier

Saint Théodore Trichinas, moine à Constantinople (IVème-Vème s.) ; saint Marcellin, prédicateur et évêque d’ Embrun (374) ; saint Marcien, moine à Auxerre (vers 480) ; saint Grégoire (593) et saint Anastase le Sinaïte (599), patriarches d’Antioche ; saint Anastase, higoumène du Sinaï (685) ; saint Athanase des Météores (1380) ; saint Alexandre d’Ochéven (1479) ; saints moines martyrs du monastère de saint David-Garedja (1616) ; saint Gabriel de Bialystok, enfant martyr (1690) ; saint Nicolas Vélimirovitch, évêque d’Ochrid et de Jitcha (1956) ; saint Théodose, confesseur, évêque de Kolomna (1937).

Extrait du Synaxaire du hiéromoine Macaire selon l’ancien calendrier

Saint Théodore était issu d’une riche et pieuse famille de Constantinople. Attiré depuis son enfance par la vie angélique, il devint moine dans un des monastères de la capitale, appelé par la suite Monastère du Trichinas. Il s’adonna à une sévère ascèse, revêtu en tout temps d’une seule tunique de crin, qui lui valut son surnom de Trichinas. Ces valeureux combats pour la vertu et sa persévérance dans la prière lui permirent de remporter la victoire contre les embûches des démons, et il acquit en abondance la grâce du Saint-Esprit, de sorte qu’après son bienheureux repos il s’écoula de son tombeau un baume à l’odeur céleste, qui guérissait un grand nombre de maladies de l’âme et du corps.